30. VENDREDI SAINT Mort du Christ

“Christ a été blessé pour notre offense

          et frappé pour nos péchés.”

A.     COLLECTES SIMPLES

                                                          Vendredi saint, collecte

 1.      Seigneur Dieu, Père de toute miséricorde,

 nous te prions :

 Regarde avec grâce ton peuple et tes serviteurs,

 pour lesquels ton Fils Jésus-Christ n’a pas refusé

 de se laisser livrer entre les mains des pécheurs

 et a accepté de souffrir la peine de la croix,

 Lui qui, avec toi, vit et règne, vrai Dieu,

 dans l’unité du Saint-Esprit, éternellement.

 Assemblée  :  Amen.

                     (Coburger Agende, 16. Jhdt

                    Liturgie de Coburg, 16e Siècle

                    dans Gebetbuch …Dr Martin Luthers, Berlin 1852,

                    page 376, prière 595)

                                                           Vendredi saint, collecte

 2.    Seigneur tout-puissant, Eternel Dieu,

 pour nous tu as laissé ton Fils souffrir les peines de la croix,

 pour nous délivrer de la puissance de l’Ennemi.

        Nous te prions :

 Accorde-nous de nous en souvenir et de rendre grâces à ses souffrances,

 afin que par elles nous obtenions la délivrance de la vie éternelle.

        Par ce même Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

                (Coburger Agende, 16. Jhdt

                 Liturgie de Coburg, 16e Siècle

                 dans Gebetbuch …Dr Martin Luthers, Berlin 1852)

                                                          Vendredi saint, collecte

 3.      O Dieu,

 dans ta compassion,

 tu livres ton Fils pour sauver les pécheurs.

 Rends-nous attentifs au récit de ses souffrances.

 Qu’en présence du Sauveur condamné, flagellé et crucifié,

 le souvenir de nos fautes nous remplisse d’une vraie repentance.

 Qu’elle nous fasse mourir au péché et vivre dans la grâce,

 qu’il nous a acquise par sa passion.

 Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur, mort pour nous,

 et qui, ressuscité, reçoit, avec toi, Père et le Saint-Esprit,

 toute gloire, aux siècles des siècles.

 Assemblée :  Amen

             (Vaud 1979, p. 249)

 3a.    O Dieu notre Seigneur,

 là où tu nous conduis, nous voulons marcher,
Car tes voies sont la sagesse et l’amour parfait.
Même quand nous traversons la sombre vallée,
ta clarté peut briller dans nos cœurs et
nous guider à travers la nuit de l’épreuve.

 Si tu es notre ami, nous n’avons plus rien à désirer,
ni dans le ciel, ni sur la terre ;
car tu es la consolation de ceux
qui s’attendent à toi,
le secours et l’aide de ceux qui espèrent en toi.

 0 Dieu, nous voulons être à toi ;

 ne nous laisse pas nous éloigner de toi,

 garde-nous dans ton amour,

 éclaire-nous de ta lumière,

 guide-nous par ton esprit,

Assemblée : Amen.

              (J. Weiss

                 Great souls al praver:

                   dans AVEC DIEU Cent méditations journalières

                   Librairie Fischbacher, Paris, 278 pages,

                    sans date dans le livre

                   1920 (+ 1927) recueillies par Mme Jane Pannier)

                                                          Vendredi saint, collecte

 4.      Seigneur Dieu, Père céleste,

 tu n’as pas épargné ton Fils,

 mais tu l’as livré pour sur la croix.

 Nous te prions :

 donne-nous ton Saint-Esprit,

 pour que nous reconnaissions ton amour,

 que nous abandonnions le péché,

 et que nous portions patiemment les épreuves

 que tu nous envoies.

 Par Jésus-Christ, ton Fils, qui avec toi et le Saint-Esprit,

 vit et règne d’éternité en éternité. 

 Assemblée :  Amen

            (Badische Agende 1986)

                                                           Vendredi saint, collecte

 5.      Père tout-puissant, Dieu éternel,

 tu as fait souffrir ton Fils sur la croix,

 pour chasser de nous la puissance du Malin.

 Nous te prions :

 fais que nous acceptions son sacrifice avec reconnaissance

 et que nous obtenions le pardon des péchés

 et la délivrance de la mort. 

 Par Jésus-Christ, ton Fils, qui avec toi et le Saint-Esprit,

 vit et règne dans tous les siècles. 

 Assemblée :  Amen

               (Martin Luther, dans :

                Herrmann Greiner, 1915, p. 64, 5a

                Badische Agende 1962

                = Erneuerte Agende 1999)

                                                          Vendredi saint, collecte

 6.      Dieu éternel et tout-puissant,

 tu fais proclamer parmi nous les souffrances

 de ton Fils bien-aimé, en vue de notre salut.

 Tu l’as abandonné à la détresse,

 à l’incompréhension des croyants,

 et à la violence de ceux qui se croient justes.

 Donne-nous des cœurs ouverts à son œuvre d’amour.

 Qu’en elle nous persévérions,

 pour que nous te soyons fidèles dans la vie et dans la mort.

 Assemblée :  Amen

               (d’après Erneuerte Agende 1990)

                                                          Vendredi saint, collecte

 7.      Dieu insondable,

 ton Fils a pris sur lui de mourir sur la croix, selon ta volonté.

 Il a brisé la puissance de la mort et de la destruction.

 Nous te prions : éveille-nous par sa mort à la vie.

 A toi la gloire, dans l’éternité.

 Assemblée :  Amen

             (Feier der evangelischen Messe 2009)

                                                         Vendredi saint, collecte

8.      Seigneur Dieu, Père céleste,

éveille-nous à la véritable méditation

sous la croix de notre Sauveur.

Bénis pour nous ses souffrances et sa mort.

Fais que nous l’aimions parce qu’il nous a aimés

et qu’ainsi nous lui consacrions volontiers

notre vie dans l’obéissance.

Par ce même Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur,

auquel comme à toi et à l’Esprit,

soient honneur et gloire dans tous les siècles.

Assemblée :  Amen

              (Ulrich Altmann, p.70, n° 2)

                                                         Vendredi saint, collecte

 9.      Seigneur Dieu, Père céleste,

 éveille-nous à la véritable méditation

 sous la croix de notre Sauveur.

 Bénis pour nous ses souffrances et sa mort.

 Fais que nous l’aimions parce qu’il nous a aimés

 et qu’ainsi nous lui consacrions volontiers

 notre vie dans l’obéissance.

 Par ce même Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur,

 auquel comme à toi et à l’Esprit,

 soient honneur et gloire dans tous les siècles.

 Assemblée :  Amen

               (Ulrich Altmann, p.70, n° 2)

                                                          Vendredi saint, collecte

 10.      Seigneur Jésus-Christ,

 tu ne nous as pas racheté de notre vanité

 par de l’argent ou de l’or,

 mais par ton sang saint, innocent et pur.

 C’est pourquoi nous te prions :   

 (peut être chanté.)

 « Agneau victime pure, sur la croix immolée,

 d’outrages accablée, tu souffres sans murmures.

 Tu portes notre peine, tu brises notre chaîne :

 Donne-nous ta paix par ta grâce. Amen. »

(« Agneau victime pure », traduction du « O Lamm Gottes unschuldig » de Nicolaus Decius en 1542, se chante trois fois, comme l’Agnus Dei dont il est dérivé. Les deux premières strophes finissent par : « O Seigneur Jésus, fais-nous grâces. La 3e strophe, par : « Donne-nous ta paix par ta grâce ». Voir texte et mélodie dans LP534. Mélodie dans ALL 33/07, sous le nom de « Agneau, victime sainte », texte abîmé et de faible valeur)

               (Ulrich Altmann, p.71, n° 3)

                                                         Vendredi saint, collecte

 11.      Seigneur Dieu, Père de miséricorde,

 nous te prions :

 regarde-nous dans ta grâce, nous ton peuple,

 pour lequel ton Fils Jésus-Christ a souffert

 les outrages et les tortures de la croix,

 et versé son précieux sang.

 Accorde-nous une connaissance vivante

 des souffrances et de la mort de notre Sauveur,

 afin que désormais nous ne vivions plus pour nous-mêmes,

 mais pour celui qui est mort pour nous,

 notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ,

 auquel soit toute gloire aux siècles des siècles.

   Assemblée :  Amen

                 (Palatinat 1556, dans Herrmann Greiner 1915, p. 64)

                                                            Vendredi saint, collecte

 12. o Christ,

 toi qui as bu la coupe amère de la Passion,
préserve-nous de refuser par orgueil ou par crainte

les épreuves et les souffrances.

Donne-nous plutôt la force de les accepter
avec humilité et courage,

pour que nous soyons jugés dignes d’avoir part

 à la joie des élus dans le Royaume de ton Père. Amen.

 (ou : par ce même Jésus, ton Christ, notre Seigneur,

 un Dieu avec toi et le Saint-Esprit,

 aux siècles des siècles.

 Assemblée : Amen.)

            (Liturgie Réformée 1963

               p.122, prière après la 1ère  lecture)

                                                       Vendredi saint, collecte

 13. Collecte simple

        Notre Dieu et notre Père,

 en Jésus-Christ tu as fait resplendir ta lumière

 au sein des ténèbres.

 Donne nous de faire partie de ceux

 qui ouvrent leur cœur à cette lumière,

 qui la reçoivent et marchent

 dans la clarté de ta grâce et de ton amour.

         En Christ, tu es venu à la rencontre de l’humanité.

 Père invisible, que Jésus nous a fait connaître,

 apprends-nous à te trouver et à te contempler

 à travers  la chair humiliée de ton Fils,

 et à discerner par la foi, en son visage d’homme,

 l’éclat de ta gloire.

          Par Jésus, ton Fils, le Christ notre Seigneur,

 qui avec toi, le Père, et avec l’Esprit saint,

 vit et règne, un seul Dieu, aux siècles des siècles. 

 Assemblée :  Amen.

                        ( Liturgie de l’Eglise Réformée de France )

B.   COLLECTES MEDITATIVES ET ANTIPHONEES

       Vendredi saint et Offices de la Semaine Sainte

                                                           Vendredi saint, collecte

 14.    Prière antiphonée par deux officiants,

        ou en alternance avec l’assemblée

I     Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu,

      je te rends grâces de toutes les forces de mon cœur,

      parce que, pour le salut du monde,

      tu as voulu naître, être circoncis,

      puis rejeté par les Juifs

      et livré par le traître Judas par un baiser,

II   être lié de cordes et conduit comme un agneau   

      innocent à la mort et au sacrifice,

I    amené sans ménagement devant

     Anne, Caïphe, Pilate et Hérode,

II   accusé par des faux témoins,

     torturé, dans ta faiblesses, par les fouets,

I    couvert de crachats, couronné d’épines,

II   battu avec des bâtons et des roseaux,

      le visage couvert,

I    dépouillé de tes vêtements,

II   cloué et élevé sur la croix,

     placé parmi les malfaiteurs,

I    abreuvé de vinaigre et de bile,

     et à la fin, percé d’une lance.

II   Seigneur,

     par tes saintes blessures,

     que je médite comme un pécheur indigne,

     et par ta sainte croix et ta mort amère,

     délivre-moi des peines de l’enfer  (ou : de la mort éternelle)

     et conduis-moi là où tu as mené

     le larron crucifié à ta droite.

I    O mon Seigneur Jésus-Christ bien aimé,

     toi qui es vraiment mon Sauveur,

     mon bien le plus haut, le plus noble et le meilleur,

II   toi qui fus mon créateur,

     alors que je n’étais encore rien,

I    tu es mon Sauveur,

     mon défenseur dans toutes les nécessités,

II  mon Consolateur dans la tristesse,

     mon soutien dans les tentations,

     mon protecteur dans les dangers,

I    mon créateur dès l’origine,

     mon frère par la nature,

     mon juge par le pouvoir,

I    mon intercesseur par ton humanité,

     celui qui me sauve

     et ma récompense d’après la divinité.

II  gloire et honneur à toi en tout temps et dans l’éternité,

     à cause de tes saintes et amères souffrances,

     et à cause de ta mort.

I + II   Amen

                (Joachim Minsinger, 1517-1588

                dans Gebetbuch …Dr Martin Luthers, Berlin 1852,

                page 376, prière 595)

                                                         Vendredi saint, collecte

 15.   Méditation du ministère terrestre du Christ

 au culte du matin ou aux vêpres

I    Nous t’adorons, toi le Très-Haut,                             A

 II   tu t’es abaissé et tu nous as élevés,

 I    tu t’es humilié et tu nous as honorés,

 II   tu t’es fait pauvre et tu nous as enrichis.

 I    Tu es né et tu nous as fait naître,                            B

 II   tu as reçu le baptême et tu nous as purifiés,

       tu as jeûné et tu nous as rassasiés.

 I    Tu as été conduit prisonnier chez le grand-prêtre,     C

 II   et tu nous as libérés,

 I    tu as été soumis à l’interrogatoire

 II   et tu nous as fait siéger en juges,

 I    tu as gardé le silence et tu nous as instruits.

      Tu as été souffleté comme un esclave

 II   et tu nous as affranchis,

 I    tu as été dépouillé de tes vêtements

 II   et tu nous as revêtus.

 I    Tu as été attaché à une colonne                              A

 II  et tu as détaché nos liens,

 I    tu as été crucifié et tu nous as sauvés.

      Tu as goûté le vinaigre,

 II   et tu nous as abreuvés de douceur,

 I    tu as été couronné d’épines et tu nous as faits rois,

 II   tu es mort et tu nous as fait vivre,

 I    tu as été mis au tombeau et tu nous as réveillés.

 II   Tu es ressuscité dans la gloire

      et tu nous as donné la joie.

 I   Tu t’es élevé au ciel et tu nous y as emportés,          B

 II  tu y sièges dans la gloire et tu nous y as élevés,

 I   tu nous as envoyé l’Esprit

 II  et tu nous as sanctifiés.

                                                                               C seul

 I   Sois béni, toi qui viens,                    ou A                           

 II  tout rayonnant de bonté !                     B

 I + II  Amen                                            A + B + C

Cette prière peut être dite : soit en alternance I  –  II, entre l’officiant et l’assemblée,

                                        soit par trois officiants successifs A, B et C, qui prient seuls

                                        soit par trois officiants successifs A, B et C, qui alternent avec l’assemblée II                              

              Cette prière évoque toute la vie du Christ, en particulier la Passion et la Résurrection. Elle appartient à la liturgie maronite, qui est une liturgie très ancienne, de type syriaque. Les maronites sont des chrétiens orientaux répandus en Syrie et au Liban. C’est la seule Eglise orientale tout entière catholique.

               Paru dans « Prier « , n° 30, avril 1981, p 15

                                                         Vendredi saint, collecte

 16.   Prière antiphonée par deux officiants

       Judica – Rameaux – Vendredi saint

I    Que l’âme de Jésus-Christ me sanctifie,

      Que le corps du Christ me garde,

      Que le sang du Christ m’abreuve,

      Que l’eau qui coula de son sein me lave,

      Que les souffrances du Christ me fortifient,

      Que les blessures du Christ me guérissent

              des blessures que le péché inflige à mon âme.

 II   O doux Jésus, écoute-moi,

       et cache-moi dans tes saintes blessures.

 I    O Seigneur, aide-moi,

      et fais que je ne sois jamais séparé de toi.

 II   Protège-moi du mauvais esprit et de l’Ennemi,

     fais-moi grâce à l’heure de la mort

      et place-moi près de toi,

      afin qu’avec tes saints anges

      Je puisse te louer éternellement.

 Assemblée  :  Amen.

                (Joachim Minsinger, 1517-1588

                 dans Gebetbuch …Dr Martin Luthers, Berlin 1852,

                 page 375, prière 593)

                                                         Vendredi saint, collecte

 17.  Collecte – méditation

 Ce qui fait, Seigneur Jésus, que je t’aime,

 Ce n’est pas le ciel que tu m’as promis ;

 Ce n’est pas non plus la crainte d’un enfer si redoutable

 Qui  me fera éviter de t’offenser.

 Ce qui fait, Seigneur, que je t’aime,

 C’est Toi, c’est ton amour même.

 C’est de te voir cloué à cette croix,

 C’est de Te voir déchiré par les coups,

 C’est de voir ton opprobre et ta mort.

 Ce qui fait que je t’aime,

 C’est ton amour,

 Et cela de telle sorte que,

 N’y eût-il pas de ciel, je t’aimerais,

 N’y eût-il pas d’enfer, je te craindrais.

 Car ce n’est nullement à cause de tes dons que je t’aime.

 Alors même que ce que j’espère, je ne l’obtiendrais pas,

 L’amour que je te porte, ô mon Seigneur,

 Je te le porterais encore.

 Car tu es mon Seigneur et mon Sauveur,

 Et maintenant tu règnes

 Avec ton Père et l’Esprit,

 Aux siècles des siècles.

 Assemblée  :  Amen.

           (d’après une prière d’Espagne anonyme, 16e Siècle)

                                                          Vendredi saint, collecte

 18. 

  I .  O Jésus, né dans la pauvreté

 II.  Aie pitié de nous qui sommes fiers de nos richesses.

 I .  O Jésus, qui t’adresses aux simples et qui bénis les petits,

 II.  Aie pitié de nous et de nos orgueils.

 I .  O Jésus, dénonciateur des oppresseurs,

 II.  Aie pitié de nous qui consentons à l’oppression.

 I .  O Jésus, venu non pour être servi, mais pour servir,

 II.  Aie pitié de nous, qui voulons toujours être servis.

 I .  O Jésus, qui n’avais pas un lieu où reposer ta tête,

 II.  Aie pitié de nous qui recherchons notre sécurité.

 I .  O Jésus, ami des méprisés,

 II.  Aie pitié de nous qui tenons à notre réputation.

 I .  O Jésus, persécuté par le clergé,

       Moqué par les grands, crucifié par les autorités,

 II.  Aie pitié de nous et de nos compromissions.

 I + II .  Amen.

                                    Pomeyrol

19.     Invocation du Christ en croix (19e ou début 20e Siècle)

 I.  Seigneur Jésus-Christ,

      toi qui as souffert la mort à l’arbre du gibet, sois avec moi.

 I.  Jésus-Christ, aie pitié de moi,

 II. Jésus-Christ, sois mon espoir.

 I.  Jésus-Christ, repousse de moi toute arme menaçante.

 II. Jésus-Christ, verse en moi tout bien.

 I.  Jésus-Christ, fais que je parvienne au chemin du salut.

 II. Jésus-Christ, repousse de moi toute attaque de la mort.

 I.  Jésus-Christ, préserve-moi des accidents corporels.

 II. Jésus-Christ, que je t’adore à jamais.

 I.  Jésus de Nazareth, crucifié, aie pitié de moi.

 II. Fais que l’esprit malin et méchant s’écarte de moi.

 I.  Seigneur Jésus-Christ,

 je te prie par ton sang précieux et par ton incarnation,

 par lesquels tu nous conduis à la vie éternelle,

 par ta naissance à Noël et ta crucifixion au Vendredi saint,

 toi qui, avec ton Père et l’Esprit,

 vis et règnes éternellement. 

 I + II. Amen.

                     (Prière d’adoration de la Sainte croix, 19e-20e S ?

                      ou 802, comme prétendu anciennement ?

                      Mise en forme pour l’adoration du Christ :

                      Yves Kéler 19.9.2013)

Texte original

 Dieu tout-puissant qui avez souffert la mort à l’arbre patibulaire

 pour tous mes péchés soyez avec moi.

 Sainte croix de Jésus-Christ ayez pitié de moi.

 Sainte croix de Jésus- Christ ayez pitié de nous

 Sainte croix de Jésus-Christ soyez mon espoir

 Sainte croix de Jésus-Christ repoussez de moi toute arme tranchante.

 Sainte croix de Jésus-Christ versez en moi tout bien.

 Sainte croix de Jésus-Christ détournez de moi tout mal.

 Sainte croix de Jésus Christ faites que je parvienne au chemin du salut.

 Sainte croix de Jésus-Christ repoussez de moi toute atteinte de mort.

 Sainte croix de Jésus-Christ préservez-moi des accidents corporels et temporels.

 Que j’adore la Sainte-Croix de Jésus Christ à jamais.

 Jésus de Nazareth crucifié ayez pitié de moi.

 Faites que l’esprit malin invisible fuie de moi.

 Dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 En l’honneur du sang précieux de Jésus-Christ.

 En l’honneur de son incarnation par où il peut nous conduire à la vie éternelle, aussi vrai que Jésus-Christ est né le jour de Noël de la

 Vierge Immaculée Conception et qu’il a été crucifié le Vendredi Saint. AMEN

Le texte

 Selon Internet

 (début de citation) Cette prière a peut-être un siècle d’existence, sinon davantage. Nous n’avons pas pu en retrouver l’origine. Elle a protégé les soldats qui la portaient sur eux pendant les deux dernières guerres, et la récitaient. Nous en avons eu plusieurs témoignages. Elle protègera les personnes dans les temps qui viennent, dans les mêmes conditions.

 Pour assurer la protection des maisons contre les voleurs, les criminels, les persécuteurs, les démons, et au temps des châtiments, il faut l’afficher à la porte des maisons d’habitation (et autres maisons), la prière tournée vers l’extérieur, tout en la récitant avec foi et amour, autant que de besoin.

 Il faut procéder de même pour protéger les véhicules de circulation de tout accident.

 Par l’invocation de la Sainte Croix, nos Anges Gardiens se feront en tout temps nos défenseurs et nos protecteurs, tout en nous aidant de leurs conseils et en nous avertissant de tout danger. (fin de citation)

Superstitions en rapport avec cette prière (Internet)

 Selon Internet

 (début de citation)

LA SAINTE CROIX

 Cette prière a été trouvée en l’an 802, dans le

 tombeau de Jésus-Christ, et envoyée par le pape Léon

 III à l’Empereur Charlemagne quand il partit avec son

 armée pour combattre les ennemis de Saint Michel en

 France.

 Celui qui lira cette prière, qui l’entendra ou qui la

 portera sur lui ne mourra pas subitement, ne se noiera

 pas et ne sera pas brûlé, aucun venin ne pourra

 l’empoisonner et ne tombera pas entre les mains des

 ennemis et ne sera pas vaincu dans les combats.

 Quand une femme se trouvera en enfantement,

 qu’elle entendra lire ou lira cette prière ou la portera

 sur elle, elle sera promptement délivrée, elle restera

 tendre mère et quand l’enfant sera né, posez cette

 prière sur son côté droit et il sera préservé d’un grand

 nombre d’accidents.

 Celui qui portera cette prière sur lui sera préservé du

 mal d’épilepsie et lorsque dans les rues, vous verrez une

 personne attaquée de ce mal, posez cette prière sur

 son côté droit et elle se lèvera joyeusement. Celui qui

 écrit cette prière pour lui ou pour d’autres, Je le bénirai,

 dit le Seigneur, et celui qui s’en moquera en fera

 pénitence.

 Lorsque cette prière sera déposée dans une maison,

 elle sera préservée de la foudre et du tonnerre ; celui

 qui journellement lira cette prière sera prévenu trois

 jours avant sa mort par un signe divin de l’heure du

 trépas.

 Le pape Léon III sacra l’Empereur Charlemagne en

 l’an 800, il fut canonisé en 1673 par Clément X.

 http://trinite.1.free.fr

 (fin de citation)

(Claude Conedera et Yves Kéler 2012)

                                                          Vendredi saint, collecte

 20.   Méditation du ministère terrestre du Christ

  au culte du matin ou aux vêpres

I    Nous t’adorons, toi le Très-Haut,                                  A

 II   tu t’es abaissé et tu nous as élevés,

 I    tu t’es humilié et tu nous as honorés,

 II   tu t’es fait pauvre et tu nous as enrichis.

 I    Tu es né et tu nous as fait naître,                                  B

 II   tu as reçu le baptême et tu nous as purifiés,

      tu as jeûné et tu nous as rassasiés.

 I    Tu as été conduit prisonnier chez le grand-prêtre,     C

 II   et tu nous as libérés,

 I    tu as été soumis à l’interrogatoire

 II   et tu nous as fait siéger en juges,

 I    tu as gardé le silence et tu nous as instruits.

      Tu as été souffleté comme un esclave

 II   et tu nous as affranchis,

 I    tu as été dépouillé de tes vêtements

 II   et tu nous as revêtus.

 I    Tu as été attaché à une colonne                                     A

 II  et tu as détaché nos liens,

 I    tu as été crucifié et tu nous as sauvés.

      Tu as goûté le vinaigre,

 II   et tu nous as abreuvés de douceur,

 I    tu as été couronné d’épines et tu nous as faits rois,

 II   tu es mort et tu nous as fait vivre,

 I    tu as été mis au tombeau et tu nous as réveillés.

 II   Tu es ressuscité dans la gloire

      et tu nous as donné la joie.

 I   Tu t’es élevé au ciel et tu nous y as emportés,               B

 II  tu y sièges dans la gloire et tu nous y as élevés,

 I   tu nous as envoyé l’Esprit

 II  et tu nous as sanctifiés.

                                                                                          C seul

 I   Sois béni, toi qui viens,                                                    ou A                            

 II  tout rayonnant de bonté !                                                B

 I + II  Amen                                                                       A + B + C

Cette prière peut être dite : soit en alternance I  –  II, entre l’officiant et l’assemblée,

                                         soit par trois officiants successifs A, B et C, qui prient seuls

                                         soit par trois officiants successifs A, B et C, qui alternent avec

                                               l’assemblée II                              

              Cette prière évoque toute la vie du Christ, en particulier la Passion et la Résurrection. Elle appartient à la liturgie maronite, qui est une liturgie très ancienne, de type syriaque. Les maronites sont des chrétiens orientaux répandus en Syrie et au Liban. C’est la seul e Eglise orientale tout entière catholique.

               (Paru dans « Prier » , n° 30, avril 1981, p 15)

                                                      Vendredi saint, collecte

 1.      Méditation de la Croix

Seigneur Jésus,

Tu as changé la défaite en victoire,

la honte et le mépris en gloire.

En contemplant ta croix,

nous nous souvenons que tu t’es fait homme.

Nous pensons au péché de l’homme

et à sa délivrance par toi.

 Nous te regardons porter la croix.

 Nous te voyons crucifier

 et nous t’entendons prier sur la croix.

 Nous te voyons ressusciter avec puissance

 et apparaître en gloire.

 Pour ta croix, Seigneur, nous te rendons grâces,

 Toi qui, mort et ressuscité, règnes avec le Père et le Fils,

 dans la même gloire, pour les siècles des siècles.

 Assemblée :  Amen.

                            ( Prière des Indes, 1956,

                            in « Musings en the Secret Place,

                            dans Carnet

                            Semaine de prière universelle des chrétiens 1968 )

22.   Méditation  de la Croix

Aujourd’hui est suspendu au bois

 Celui qui a suspendu la terre dans les eaux.

 D’une couronne d’épines est orné le roi des anges.

 Il est mensongèrement enveloppé de pourpre,

 Celui qui enveloppe le ciel de nuages.

 Il a reçu des coups, celui qui a libéré Adam au Jourdain.

 Avec des clous l’époux de l’Eglise a été fixé à la croix.

 Avec une lance fut percé le fils de la Vierge.

 Nous adorons tes souffrances, ô Christ.

 Nous adorons tes souffrances, ô Christ.

 Nous adorons tes souffrances, ô Christ.

 Fais-nous voir aussi ta glorieuse résurrection. (Amen.)

Le texte

         Le texte de ce chant est pris d’une prière orthodoxe d’adoration de la croix le Vendredi saint. Il s’agit de la 15e antienne de la prière du matin. Le texte est donné en allemand par WIKIPEDIA. Voici ce texte :

Texte allemand

Heute hängt am Kreuz, der die Erde über den Wassern aufgehängt.
Heute hängt am Kreuz, der die Erde über den Wassern aufgehängt.
Heute hängt am Kreuz, der die Erde über den Wassern aufgehängt.

Eine Dornenkrone trägt der König der Engel.
Zum Spotte wird in Purpur gehüllt,Eder da hüllt den Himmel in Wolken.
Mit Nägeln wird angeheftet der Bräutigam der Kirche.
Mit der Lanze durchbohrt der Sohn der Jungfrau.

Wir fallen nieder vor deinem Leiden, Christus.
Wir fallen nieder vor deinem Leiden, Christus.
Wir fallen nieder vor deinem Leiden, Christus.
Zeige uns auch deine herrliche Auferstehung.

( Bemerkung des Verfassers des Artikels : Der Einwand, dass diese Formen der Kreuzverehrung, wie sie in der Orthodoxen Kirche gelebt werden, zu wenig das Leiden Christi deutlich werden lassen, treffen nicht zu. Als Beispiel für das Mitempfinden der Kirche am Leiden des Herrn sei hier die 15. Antiphon aus dem Mor­gengebet des Hohen Freitags zitiert : „Hier hängt am Kreuz,…“)

Voir le chant tiré de cette prière sous :

Chants français : AUJOURD’HUI TU PENDS A LA CROIX

 Site Web pour cette image

  möglichst täglich beten; das kleine aufgedruckte Gebetchen, die heiligen 

 internetgebetskreis.com

23.  Méditation des 5 blessures du Christ en croix

Loué sois-tu et glorifié, Seigneur Jésus, notre Sauveur,

 pour les blessures que tu as souffertes dans ton corps

 pour nous sauver de nos péchés. Assemblée : Amen

Loué sois-tu et glorifié, Seigneur Jésus,

 pour la blessure à ta main droite. Assemblée : Amen

Loué sois-tu et glorifié, Seigneur Jésus,

 pour la blessure à ta main gauche. Assemblée : Amen

 Loué sois-tu et glorifié, Seigneur Jésus,

 pour la blessure à ton pied droit. Assemblée : Amen

Loué sois-tu et glorifié, Seigneur Jésus,

pour la blessure à ton pied gauche. Assemblée : Amen

Loué sois-tu et glorifié, Seigneur Jésus,

pour la blessure à ton flanc percé. Assemblée : Amen

Loué sois-tu et glorifié, Seigneur Jésus, notre Sauveur,

pour les blessures que tu as souffertes dans ton corps

pour nous sauver de nos péchés. Assemblée : Amen

D’après : Gebet zur Ehre der Heiligen fünf Wunden

                 Prière en l’honneur des 5 blessures saintes.

                 Date et source ?

Texte original

Gelobt und gepriesen sei die heilige Wunde

 Der rechten Hand unseres Heilands und

 Erlösers Jesus Christus.

Gelobt und gepriesen sei die heilige Wunde

 Der linken Hand unseres Heilands und

 Erlösers Jesus Christus.

 Gelobt und gepriesen sei die heilige Wunde

 De rechten Fusses unseres Heilands und

 Erlösers Jesus Christus.

Gelobt und gepriesen sei die heilige Wunde

 Des linken Fusses unseres Heilands und

 Erlösers Jesus Christus.

 Gelobt und gepriesen sei die heilige Wunde

 Der rechten Seite unseres Heilands und

 Erlösers Jesus Christus.

 Claude Conedera et Yves Kéler 20015