2005. 05 : 5e dim après la TRINITE

L’appel qui sauve

Dimanche 26 juin 2005

Jean 1, 35-42

(Série de Prédication III (Predigtreihe III) : nouveaux évangiles)

Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

Nous avons toujours l’impression que rien ne va plus dans notre monde. Pourquoi tant de guerres, de violences, d’injustices ?

Mais ce grand désordre dans le monde, n’est-il pas dû à l’homme ?

Durant l’absence de son épouse, un père devait s’occuper de leurs deux enfants turbulents et pleins d’énergie. Il avait un travail à terminer, mais les deux petits ne lui laissaient pas le moindre instant de tranquillité.

Voulant les tenir occupés, il eut l’idée d’improviser un puzzle. Il prit une revue, en arrachant une page représentant une carte géographique du monde entier, une carte avec une multitude de couleurs pour rendre la tâche des enfants plus compliquée.
Avec des ciseaux il découpa cette carte en très petits morceaux, les donna aux enfants en les mettant au défi de la reconstituer. Il pensait avoir trouvé un moyen de les distraire pendant un long moment. Un quart d’heure après, les deux enfants arrivèrent triomphants avec le puzzle parfaitement reconstitué.

« Mais comment avez-vous fait pour terminer si rapidement ? » demanda le père à la fois émerveillé et déçu !

« Facile » répondit l’aîné.  Au verso il y avait un homme. Nous nous sommes  concentrés sur cette image et de l’autre côté, le monde s’est mis en place tout seul ! »

Le monde s’est mis en place tout seul… grâce à l’homme !
Oui, l’homme ne pourrait-il pas être celui qui remet le monde en place, celui qui apporte un peu d’espoir pour un monde meilleur ?

Mais comment l’homme peut-il devenir source d’espérance ?
Le texte de prédication de ce dimanche porte en lui une réponse à cette question. L’homme qui rencontre Jésus change, vit autrement et apporte un rayon de lumière dans l’obscurité de ce monde.

Il y avait là Jean avec deux de ses disciples, et ayant regardé Jésus qui passait, il dit : « Voici l’agneau de Dieu », et déjà les deux disciples suivaient Jésus. Une simple parole qui fait changer les disciples de direction. « Ils entendirent » qui est ce Jésus ? C’est celui qui est venu dans le monde  sauver ce qui est perdu. C’est lui que nous voulons suivre !

Cette promesse de salut leur a ouvert les oreilles et le cœur, et les a mis en marche.
Et Jésus se retourne et les voit, et il leur demande : Que cherchez-vous ?
Oui, effectivement, que pouvaient-ils bien chercher auprès de Jésus ? Un peu de bonheur, une bonne réputation, une certaine sécurité ?
Nous ne le savons pas. Les disciples ne nous le disent pas. Ils répondent à Jésus par une autre question : Où demeures-tu ? Où devons-nous aller pour vivre avec toi ?

« Venez et voyez », leur dit Jésus. Et ils le suivent.
Quelle confiance et quelle détermination !

Une rencontre qui a bouleversé leur vie. L’un court vers l’autre – l’un appelle l’autre. Nous apprenons même leurs noms. L’un s’appelle André, il va vers son frère Simon et lui dit, tout simplement, c’est lui !
. Celui qui vient annoncer la bonne nouvelle aux pauvres.
. Celui qui vient guérir ceux qui ont le cœur brisé.
. Celui qui vient proclamer aux captifs la délivrance.
. Celui qui vient ouvrir les yeux aux aveugles et renvoyer libres les opprimés.

C’est lui ! André était saisi par la vue de l’agneau de Dieu. Il est venu à lui et aussitôt il s’occupe de ceux qui sont autour de lui. Il appartient à ceux qui ont trouvé le Seigneur et qui le font trouver aux autres. Il cherche son propre frère et l’amène à Jésus.

C’est lui ! Nous avons trouvé le Messie ! Une affirmation qui remplit leur cœur de joie, qui transforme leur vie, qui résume toute l’espérance qu’on peut donner au monde.

Et Jésus, l’ayant regardé, lui dit : tu es Simon,  tu seras appelé Céphas, c’est-à-dire Pierre, le roc. Sur ce roc, sur cette pierre, Dieu veut bâtir une communauté nouvelle.
Ce disciple reçoit un nom nouveau qui renferme tout un programme de vie.
Pierre, nous le connaissons. Il était d’un caractère impétueux, inconstant, allant d’un enthousiasme débordant jusqu’au reniement de Jésus.

Mais Jésus le regarde, et ce regard transforme ce Simon en Pierre.
L’homme, nous le connaissons. Il est souvent si faible, si égoïste, si triste.
Mais Jésus le regarde et lui dit : Suis-moi !

Je mets tout mon espoir en toi. J’ai besoin de toi.
C’est dans ce changement de l’homme, opéré par la grâce de Dieu, que s’inscrit l’espérance du monde. Et alors se réalisera ce que les enfants ont dit à leur papa en faisant le puzzle : le monde s’est mis en place grâce à l’homme.
Grâce à l’homme que Jésus a regardé !

Grâce à l’homme à qui Jésus a dit « suis-moi ».
C’est pourquoi, comme le dit un cantique : *
    D’un seul cœur nous voulons travailler pour Jésus,
    Proclamer à tout homme qu’il nous donne le salut.
    Et le monde saura que nous sommes chrétiens,
    par l’amour dont nos actes sont empreints.
Amen.

            Marlise GRIESBAECHER, pasteur

·

Cantiques :

            NCTC                ARC
            254    1-3            261    1-3
            302    1-3            427    1-3
            301    1-4            425    1-4 ou 530  1-4
            389    1-4            889    1-4
                                      530

PREDICATIONS DU SERVICE DES LECTEURS DE L’UEPAL

Ces prédications sont fournies par le Service des Lecteurs de l’UEPAL.

Ce service a été dirigé par le pasteur Georges HUFFSCHMITT de Wingen-sur-Moder
puis 67290 VOLKSBERG (tél O3.88.01.55.41, courriel: g.hufschmitt@wanadoo.fr),
jusqu’en 2009.

A partir de cette année 2010, Mme Esther LENZ, de 67360 MORSBRONN-LES-BAINS
(tél: 03.88.90.07.02, courriel: esther.lenz@wanadoo.fr) reprend la direction.

Le Secrétariat est assuré par Madame Suzanne LOEFFLER,
au Secrétariat de la Paroisse de 67340 INGWILLER
(tél: 03.88.89.41.54, courriel : Suzanne.Loeffler@orange.fr).