G.08a. 5e dimanche après la TRINITE 2004 : Suivre le Christ : I Corinthiens 1|18-25

Suivre le Christ

Date : 11 juillet 2004

I Corinthiens 1 / 18-25

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A.  1.  Ceux qui ont l’occasion d’avoir des entretiens avec les  
           gens, sur des questions de religion en général et sur la foi chrétienne en particulier, remarquent vite une chose : beaucoup de gens sont très mal informés :

– soit, ils croient et disent des choses totalement fausses,
– soit, ils se contentent de rester superficiels et vagues.

Par exemple :- les protestants n’attachent aucune importance au
                        mariage, puisqu’ils acceptent le divorce.
                     – il n’y a d’ailleurs aucune vraie différence entre
                        catholiques et protestants.
                     – on peut croire ce qu’on veut, tout ce qui compte,
                       c’est qu’on croie à quelque chose !

Superficiel, et faux !  Bien sûr, on peut répondre à ces remarques, mais cela prend un temps fou, parce que beaucoup d’autres choses sont de travers chez beaucoup de gens.

       2.  St Paul constate la même chose de son temps déjà :

– les Grecs veulent de la sagesse et de la philosophie, et passent
      des heures à discuter de tout sans arriver à grand résultat
-les Juifs veulent des signes et des miracles , sur lesquels ils
      passeront des heures à discuter sans grand résultat

Les Grecs sont des  » occidentaux  » qui pensent, plutôt rationnels.
Les Juifs sont des  » orientaux « , plus émotifs et vite excités.

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B.  1.    Mais tout cela, dit St Paul, n’est pas le centre de la foi :
             Le centre, ce n’est pas de la pensée ou du miracle, 
             c’est une personne : Jésus-Christ.

Une personne : Ni un magicien, ni un philosophe, mais quelqu’un qui est à la fois un dieu et un homme !

Là est évidemment la difficulté aujourd’hui, aujourd’hui  
comme à l’époque de Paul : faire connaître ce Christ-là.

2.        Paul nous dit : il y a trois sortes d’hommes :

– le sage : il réfléchit, il cherche
– le scribe, l’homme instruit : il sait, il connaît
– le meneur : il parle, il entreprend
Ces trois sortes d’hommes sont nécessaires, et chacun doit être un peu de chacun des trois. Mais aucun de ces types d’hommes ne résout le problème fondamental de l’humanité, parce qu’ils restent des hommes et ne peuvent atteindre la dimension divine :
       – comment serons sauvés ?
       – comment serons-nous changés

            Jésus peut résoudre le problème : car il est à la fois homme et Dieu, il est venu de Dieu pour faire cela.

C.  1.    Cela nous conduit à la question :
             qui est ce Jésus-Christ,  qui est cette personne
?

Albert Schweitzer disait :  » Jésus-Christ est celui, envoyé par Dieu, qui vient aujourd’hui à notre rencontre, comme il était venu à l’époque à la rencontre des disciples, et leur disait :  » Toi, suis-moi !  » Exactement ce qui s’est passé au bord du lac de Galilée lors de la pêche miraculeuse (Luc 5/1-11).

     Qui est-il donc, celui qui vient de Dieu et à notre rencontre ?

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a.   un prophète, qui parle de Dieu, qui remue les foules par sa
      parole :

– ses discours ont mis des milliers de gens en route
– ses déclarations  sur Dieu sont une puissance qui a converti les
        cœurs.
– ses paroles sont aujourd’hui encore employées et citées par des
        millions de gens.

b.   un roi, qui ordonne au nom de Dieu, qui reçoit de
      beaucoup de gens le titre de Seigneur,  » Kyrios  » en grec, à
l’époque comme aujourd’hui. Et surtout, un roi reconnu par     
des millions comme le Seigneur de leur vie et le roi de leur cœur.

c.    un prêtre, qui devant Dieu et pour les hommes a sacrifié 
       sa vie sur l’autel de la croix.

Un prêtre, qui dit :  » je venge tes péchés, je les rachète devant Dieu, par mon sang, par mon sacrifice.

       Voilà le Christ : – un prophète, par sa parole
                                 – un roi, par l’autorité de Dieu
                                 – un prêtre, par le sacrifice de sa vie.

2.   Ceci est difficile à accepter.  Saint Paul dit :

       » Nous prêchons le Christ, le crucifié : pour les Juifs c’est une cause d’irritation, un scandale,  pour les Grecs une folie, une idée ridicule « .

– Si quelqu’un cherche des signes grandioses, des miracles impressionnants, comme les Juifs, celui-là ne peut pas accepter un Jésus qui meurt sur une croix. C’est juste le contraire d’un miracle !
–  Si quelqu’un, comme les Grecs, cherche des idées élevées et des discours philosophiques et intellectuels, celui-là ne peut rien faire non plus d’un Jésus qui meurt sur une croix.

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        Mais si quelqu’un cherche un nouveau chemin pour sa vie, une nouvelle force pour agir, une nouvelle vision pour regarder les hommes et le monde, si quelqu’un cherche à rompre avec le mal et la fausseté, alors il rencontre un Jésus qui vient vers lui et qui lui dit :  » Toi, suis-moi ! « 

        Alors se produit ce que dit Albert Schweitzer : Jésus nous rencontre, une personne qui nous emmène avec lui, qui nous amène à un salut, à un changement de la vie.

D.    Cet  » appel qui sauve  » est l’appel de l’évangile, de la 
         » bonne nouvelle du salut « . 

         Paul l’appelle une puissance, une  » dynamis « ,   
un mot que vous connaissez : une dynamique !

        C’est cette force que nous devons toujours prêcher : la force de salut qui est dans le Christ.
        C’est cette personne, dont nous devons toujours entendre l’appel, et que nous devons toujours suivre : Jésus, le Christ.

        Alors nous serons sur le bon chemin qui mène au salut :

         »  Toi, suis-moi !  »                       Kéler Yves.

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Cantiques :

Psaume :

16   Sois, ô mon Dieu, ma garde            LP 6, NCTC 16, ARC 16
65   Vers toi, S., vont nos louanges         —         »     65,     »    65
113 Vous qui servez le Dieu des cieux    » 49,      »    113 ,   »  113

Graduel :

O Jésus, tu nous appelles      » 338,       »    243,    »  538    

Avant la prédication :

repris du dimanche précédent :
Tu nous aimas, ô bon Berger                » 138,      »     185,    »  457
Jésus, ô nom qui surpasse                     » 139,           —-  ,     »  421

Après la prédication :

La voix du Christ nous appelle              » 414,          —    ,      —
Je suivrai Jésus-Christ                           » 253/1-3,    —    ,      —
Ecoutez tous une bonne nouvelle          » 242/1-3,    —    ,    » 423

Sortie :

A toi, grand Dieu, l’honneur                  »  70/4,      264/4,    245/5
Jésus, si ta main me guide                      » 258/3,     302/3,    427/3