27e dim TRINITE 2004 : ANTEPENULTIEME : Le jugement dernier : Romains 14|769

Les signes de la fin
le jour du salut

Romains 14/ 7-9

Date: 7.11.2004

                                                                                         1

A.  1.       Cette belle parole de l’apôtre Paul est une des épîtres 
               classiques lues au cimetière, lors de la mise en terre des 
               défunts.

      Elle suit la lecture de l’Evangile de la résurrection de Jésus,
dans Marc 16.  Christ est vivant, il est ressuscité, dit Marc. Nous
 aussi, nous vivons avec le Christ, dit l’apôtre, que nous soyons
encore en vie, comme ceux qui accompagnent le défunt, ou que
nous soyons déjà morts, comme celui ou celle qu’on enterre. 

Combien de fois, depuis deux millénaires, cette parole ferme,
presque triomphale, a-t-elle résonné face à la mort ? Le nombre en
est incalculable !

2.  Curieusement, cette parole a été dite dans un tout autre contexte :

     celui d’une discussion sur les aliments qu’on peut manger, ou non, et sur les jours ordinaires et les jours fériés . Paul répond aux questions des chrétiens de Rome :
       » Tel croit pouvoir manger de tout, tel, qui est faible, ne mange que des légumes. Mais que celui qui mange de tout ne méprise pas l’autre, et réciproquement.  » De même :  » Tel fait une distinction entre les jours, tel autre les estime égaux : que chacun ait sa conviction « .  » Car, dit-il, celui qui mange le fait pour le Seigneur, et rend grâces à Dieu. Celui qui ne mange pas le fait aussi pour le Seigneur, et rend grâces à Dieu. « 

2

  Et St Paul clôt la discussion en disant :  » Nul de nous ne vit
 pour lui-même, ou ne meurt pour lui-même. Si nous vivons, si
nous mourons, nous sommes au Seigneur.  »  

B. 1.   St Paul nous ramène tout simplement au centre des choses :

– On peut discuter sur la nourriture et la calendrier : cela a
de l’importance, mais reste secondaire.
   – Il faut trouver une réponse et une solution aux questions
secondaires , afin qu’elles ne deviennent pas premières.
   – Il faut donc repartir du centre et y revenir pour régler
correctement les questions secondaires.

Et ce centre, c’est:  – Christ est vivant
                                – et avec lui, nous aussi.

2.  Le centre, en fait, c’est le salut,

le salut donné par Dieu à travers Jésus-Christ.

     C’est pourquoi Paul dit, un peu plus loin :  » Nous comparaîtrons
tous devant le tribunal de Dieu, car il est écrit ( et là il cite
Esaïe ): Je suis vivant, dit le Seigneur ! Tout genou fléchira
devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu.  » Et il
conclut :  » Ainsi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour
lui-même.  » 

C.    » Le jour du salut  » : tel est le nom de notre dimanche.

1.    Le mot d’ordre nous le dit clairement :  » Voici maintenant le  
       moment favorable, voici maintenant le jour du salut. « 

Cette parole, qui est aussi de St Paul, dans sa 2e lettre aux
Corinthiens, fait allusion à la colère de Dieu, qui repose sur les
pécheurs qui ne se repentent pas et ne  » convertissent pas leur
cœur.  » Avec le  » moment favorable « , Paul rappelle à ses lecteurs,
et à nous aujourd’hui, frères et sœurs, les paroles du Psaume 95 :

                                                                                                        3

         » Je jurai dans ma colère : ils, (c’est-à-dire les Juifs sortant
d’Egypte), n’entreront pas dans mon repos, mon salut ! « 
 
    Mais le Psaume 95 dit aussi :  » Aujourd’hui, si vous entendez
ma voix, n’endurcissez pas vos cœurs ! « 

    Aujourd’hui…, maintenant…, c’est le moment favorable… :
entendez la voix de Dieu !

2.   Et l’évangile de Luc, que nous avons entendu aujourd’hui, nous
      dit la même chose :

    »  Il en sera comme du temps de Noé « , c’est-à-dire : les hommes
vivaient sans se soucier de leur salut :  » Le déluge vint et les fit tous périr. « 

      Ils avaient manqué le  » Aujourd’hui, si vous entendez sa voix « ,
ils n’avaient pas prêté attention au  » Voici maintenant le moment favorable ! « 

3.    » D’éternité en éternité tu es Dieu,
         Tu fais rentrer les hommes dans la poussière.
         Nous sommes consumés par ta colère,
         Tu mets nos iniquités devant tes yeux.
         Qui prend garde à la force de ta colère ? « 
              Psaume 90, psaume de ce dimanche.

 » Enseigne-nous à bien compter nos jours,
         afin que nous devenions sages !
         Aie pitié de tes serviteurs,
         Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés :
         Que ta grâce, ô Dieu, soit su nous ! « 
              Le même Psaume 90, psaume de ce dimanche !

                                                                                          
                                                                                             4

Dieu est à la fois le vengeur du péché, un juge, qui fait mourir,
et un sauveur, un défenseur, un rédempteur, qui rachète le pécheur
et le fait vivre.

D.     C’est ce Dieu là qui nous appelle aujourd’hui à son salut :

 » -aujourd’hui, si vous entendez ma voix, n’endurcissez pas votre
              cœur !
      – maintenant, c’est le moment favorable !
      – que vous viviez maintenant ou que vous mouriez un jour, vous
              êtes à mon Fils Jésus-Christ !

Alors, laissez-vous sauver,   entrez dans mon salut !
    

                                                                     Amen.            

(Yves Kéler, 67240 Bischwiller )

CHANTS
 
   
Psaume ou chant d’entrée :

Ps   42 :  Comme un cerf altéré : LP 18, Raf 46, NCTC 42, ARC 42
Ps 130 : Des profondeurs de mon tourment     NCTC 274,

    Graduel ou 2e chant :

Si Dieu pour nous s’engage : NCTC 289, ARC 622
Levons-nous, frères, levons-nous : LP 160, ABD 520

    3e chant :

Jésus sort de la tombe : LP 141, NCTC 203, ARC 483
Le Sauveur est ressuscité : LP 147, RAf 11, NCTC 204, ARC 473
Le temps est court : LP 363, ABD 519
Mon Rédempteur est vivant : LP 149, NCTC 212, ARC 475

     Sortie :

Le Sauveur est ressuscité, 4e strophe