D LETTRE D Table d’entrée par ARC en Ciel

5. LETTRE D Table d’entrée par ARC en Ciel

714 Dans la joie de l’Esprit. . . . . . . .  

Sans intérêt

422 Dans ma misère et mon péché. .  

Chant de pénitence, bon texte, mélodie peu connue

462 Dans sa douleur.           

Chant dérivé du très beau « OTraurigkeit, o Herzeleid » et de sa traduction dans le LP « Quelle douleur Saisit mon cœur ». Ce texte de Arc étant le résultat de la méthode du groupe de Capieu de ne pas se référer à l’original, on a « tripoté » le texte de LP128 et commis un contresens : la douleur est attribuée au Crist mort mis au tombeau, ce qui est absurde, un mort ne souffrant probablement plus, alors qu’il s’agit de la douleur du fidèle au spectacle de la mise au tombeau de son Seigneur. J’ai protesté auprès de l’équipe d’ « Alléluia », qui a suivi mes recommandations et placé un texte bien meilleur dans ALLéluia. A la strophe 3 on a dérangé les rimes .l’original de LP dit : « Ah ! fais que dès cette heure,…, Qu’en toi je demeure. » La rage de changer ce qui était bon fait dire : « « A ! fais que dans ta grâce…. »Qu’est-ce que le thème de la grâce vient-il faire ici ? Correction inutile et de plus fautive.  

150 Dans son temple

Forme de Chapal du Ps. 150. La forme donnée par LP, remontant à Conrart , est excellente et devrait être remise en vigueur.

 
84 Dans ta maison.

Version Chapal du Ps.84. La forme ancienne de LP 33 «  Roi des roi, Eternel, mon Dieu » est plus expressive et solennelle, et à mon avis, meilleure.


231 Dans ta Parole. ô Dieu

Excellent cantique de Hosemann , patrimoine du 19e siècle protestant. Le chant décrit l’action de la parole de Dieu dans le fidèle.

  

99  Dans tout l’univers 

707 Debout, peuple de Dieu 

Sans intérêt

889 Demeure par ta grâce

Exemple de corrections inutiles et sans valeur. La stophe 1 parle de Satan : « Quoique l’ennemi fasse Protège notre cœur » conformément au chant initial latin de Mélanchthon, traduit en allemand par Josua Stegmann, De même à la strophe 4, on a changé « Avec nous Dieu fidèle, Pour nous donner ta paix » en « Pour la vie éternelle Pour ce jour et demain » Or il s’agit de notre vie terrestre. L’original allemand a 6 strophes, qui sont des perles poétiques. Le français de Monnier l’a ramené à 5. Ces corrections intempestives sont une illustration du non-retour aux sources, qui empêche de comprendre le sens et l’évolution d’un chant.

637 Depuis l’aube

Chant intéressant, mais difficile à chanter par sa mélodie rare.

582 De toi, Seigneur

Chant idéaliste contenant des propositions non-bibliques : str. 3 : « Sur le visage des humains affleure ta présence », ce qui n’est vrai que pour les chrétiens, les plus petits de mes frères.

701 De tous les pays

Sans intérêt

711 De tout mon cœur

Sans intérêt

370 Devant ta crèche

Reprise de LP 100, traduction morave de « Ich steh an deiner Krippe hier » de Paul Gerhardt, bonne traduction. Dommage que cette traduction ait été tronquée dès LP. Comme on n’est pas retourné à la source, on n’a pas remarqué cet appauvrissement. Le texte complet est le suivant :

      DEVANT TA CRECHE TU ME VOIS

          ( Ich steh an deiner Krippen hier )

1. Devant ta crèche tu me vois,

    Penché sur ton visage.

    Tout ce que j’ai, je te le dois,

    Je veux t’en faire hommage.

    Prends-moi tout entier, prends mon cœur :

    A toi Jésus, divin Sauveur,

    J’appartiens sans partage !

2. Je n’étais pas encore né,

    Pour moi tu vins au monde !

    Depuis toujours tu m’as aimé

    D’une amitié profonde.

    Avant que ta main ne m’eut fait,

    Dans ta prescience tu savais

    Comment sauver ton œuvre.

3. Perdu dans l’ombre de la mort,

    Je pleurais de détresse.

    Mais ton amour change mon sort,

    Dissipe ma tristesse.

    Tu viens pour m’attacher à toi,

    Et dès ce jour tu mets en moi

    Ta joie et ta richesse.

4. Comment te recevoir, Seigneur,

    La distance est extrême

    De la poussière au Créateur,

    De l’homme au dieu suprême !

    Mais si grande est ta charité,

    Que tu n’as jamais rejeté

    Un humble cœur qui t’aime.

5. Les biens, les gloires d’ici-bas,

    N’ont rien pour te séduire.

    Seigneur, tu marches vers la croix,

    Tu nais pour le martyre.

    Tu viens m’offrir, ô mon Sauveur,

    Le pain, le pardon, le bonheur,

    Auxquels mon âme aspire.

6. Jésus, jette un regard sur moi,

    Accorde-moi la grâce

    De vivre et de mourir en toi,

    De contempler ta face !

    Choisis mon cœur pour ton séjour,

    Qu’il t’appartienne, et chaque jour,

    Reviens y prendre place !

            Texte :          Ich steh an deiner Krippe hier

                                 Paul Gerhardt, 1607-1676, 1653

                                 RA 33, EG 37

                                 Frs: Ch. Ecklin 1858-1935, LP 100, str 1,2,3

                                        Psalmodie morave 1766, LP 104 str 2,4

                                        Georges Pfalzgraf, str 2

                                        Rétablissement du chant complet:

                                        Yves Kéler, 1980

                                 Frs: voir : Devant ta crèche tu me vois

                                        ARC 370

                                        Voir : Devant ta crèche tu me vois

                                        Georges Pfalzgraf

                                        ABD 502

            Mélodie :      Ich steh an deiner Krippe hier

                                 J.S.Bach, 1736

                                 RA 33, EG 37

                                 Frs: Devant ta crèche tu me vois

                                        ABD 502          

Le texte

        L’original de ce chant est un cantique de Paul Gerhardt : « Ich steh an deiner Krippe hier. »

        Le texte de la traduction donné ici est l’assemblage de trois sources.

        1.  LP 100 Devant ta crèche, tu me vois : strophes LP 1 = 1 Kéler

                                                                                               2 = 3

                                                                                               3 = 6

        2.  LP 104 Devant ta crèche prosterné :    strophes LP  2 = 5 Kéler

                                                                                               4 = 4

        3.  Georges Pfalzgraf                                                            2

        Les deux premières sources proviennent des textes du LP, l’un de Ch.Ecklin, 1858-1935, l’autre des Psalmodies Moraves de 1766. Je n’ai pas réussi à trouver les textes originaux pour l’instant.

       On remarquera que les strophes de ces chants sont le reste de traductions complètes et précises, puisqu’on peut identifier chaque strophe en la comparant à l’original allemand. C’est ainsi que j’ai reconstitué l’ensemble, en ajoutant pour la 2ème strophe, manquante dans LP,  celle d’une traduction de Georges Pfalzgraf. De cette façon, les strophes allemandes et françaises se correspondent, matériellement et textuellement. La traduction des trois auteurs étant excellente, on a une bonne idée de ce qu’est le chant de Paul Gerhardt en entier.

        Paul Gerhardt a composé là une des plus belles évocations du croyant devant la crèche du Christ.

        Il y a d’abord la dimension mystique, qui fait rapprocher la crèche du cœur du fidèle, dans la 1ère strophe. Plusieurs termes, tels que : amour, amitié profonde (str 2), m’attacher à toi (str 3), te recevoir (str 4), tu viens m’offrir (str 5), choisis mon cœur pour ton séjour (str 6), montrent le lien étroit, spirituel, aimant, presque physique, entre le fidèle et le Christ.

        Cette mystique personnelle n’est pas subjective. Elle est basée sur l’objectivité du salut. Là aussi, le vocabulaire le montre : Jésus, divin Sauveur (str 1), Je n’étais pas encore né, dans ta prescience tu savais (str 2), Tu viens pour m’attacher à toi (str 3), La distance est extrême (str 4), Seigneur, tu marches vers la croix (str 5), Accorde-moi la grâce (str 6). Le salut est l’œuvre de Dieu et du Christ, mais accompli avec tant d’amour pour la créature, que celle-ci ne peut que recevoir ce Christ et le contempler dans sa crèche, et dans son cœur, qui en est le miroir.

        L’ensemble est une prédication sur l’œuvre de salut de Dieu, commencée avant la création du monde. On retrouve la thèse johannique du logos, présent de toute éternité auprès de Dieu, et que Dieu réserve pour accomplir le salut de la créature. Ce logos devient chair et apparaît visible au monde dans la crèche : Jean 1/14. Cette lecture est celle du premier jour de Noël, le 25.12. Le texte du chant est relié au culte et à la communauté par cette lecture. Ce qui fait que ce cantique, écrit en « Ich-moi », devient le chant de toute la communauté et exprime son attachement au même Christ. Le texte, malgré sa forme, n’est pas individualiste.

La mélodie

        Elle est de Jean-Sébastien Bach, probablement la plus belle de celles qu’il a faites. Bach a fait peu de mélodies de chorals, il a surtout illustré celles des autres.

        La mélodie est très descriptive : elle monte en une belle courbe tendue, et descend de la même manière. Cette double courbe ascendante et descendante est répétée, selon la formule classique du choral. Dans la partie oblique, Bach reproduit énergiquement cette courbe montante et la répète, prolongeant la répétition de la partie directe. Il achève par une élégante courbe montante, qui retombe en ralentissant, comme une révérence, et prépare le nouveau départ de la strophe suivante.

        La mélodie suit le mouvement ascendant et descendant du texte :

courbe mélodique montante                        courbe mélodique descendante  

                texte à mouvement ascendant                      texte à mouvement descendant

                Devant ta crèche, tu me vois,                           Penché sur ton visage

                Tout ce que j’ai, je te le dois,                          Je veux t’en faire hommage

                           Prends-moi tout entier,                      prends mon cœur, 

                           A toi Jésus,                                        divin Sauveur

                                J’appartiens                               sans partage.

Il faut chanter ce texte avec une certaine intériorité, et ne pas aller trop vite. Laisser la mélodie s’étendre. Se rappeler que ce chant est la production de deux génies, l’un poétique, l’autre musical, et qu’ici on a affaire à un sommet du choral luthérien, à la théologie puissante et à la mystique profonde.

NOËL                                                                                                                       N° 4

                                           DEVANT TA CRÈCHE TU ME VOIS 

( Ich steh an deiner Krippen hier, Pr 1653/56 )

FORME COMPLÈTE EN 15 STROPHES

(en italique les strophes abandonnées plus tard)

+

FORME ABRÉGÉE EN 9 STROPHES,

devenue traditionnelle, d’après RA et EG,

en caractères droits

Weihnachtslied – Chant de Noël (E. 1666/67)

Gespräch des greisen Kirchenvaters Hieronymus mit dem Kindlein Jesu in der Krippe –

Dialogue du vieux père de l’Église Jérôme avec l’enfant Jésus dans la crèche

( ? XIVe  XVIe Siècles) 

Vom Himmel hoch da komm ich her, von Martin Luther

Je viens à vous du haut du ciel, de Martin Luther 1535

Mélodie: Ich steh an deiner Krippe hier

                                                                             VII 8.7f, 8.7f / 8.8, 7f

              A.   la contemplation du Christ qui s’abaisse vers moi

1. Devant ta crèche tu me vois,       ICH-MOIIch steh an deiner Krippe hier,
    Penché sur ton visage.                O Jesulein, mein Leben ;
    Tout ce que j’ai, je te le dois,                             Ich komme, bring und schenke dir,
    Je veux t’en faire hommage ;Was du mir hast gegeben.
         Prends-moi tout entier,            prends mon cœur :     Nimm hin, es ist mein Geist und Sinn,
    A toi, Jésus, divin Sauveur,Herz, Seel und Mut, nimm alles hin
    J’appartiens sans partage.Und lass dir’s wohl gefallen !

2. Tu as rempli de ton amour

    Mon sang et mes artères !

    Ton bel éclat, tous tes atours,

    Brillant en moi, m’éclairent ;

         Devrait-il en être autrement ?

    En moi viens, mon cœur, doux enfant,

    En mon cœur prends ta place.

              *  l’abaissement                                 

2. Du hast mit deiner Lieb erfüllt

Mein Adern und Geblüte,

Dein schöner Glanz, dein süsses Bild

Liegt mir ganz im Gemüte.

     Und wie mag es auch anders sein :

Wie könnt ich dich, mein Herzelein,

Aus meinem Herzen lassen !

3. Je n’étais pas encore né,

3. Da ich noch nicht geboren war,

Pour moi tu vins au monde ! Da bist du mir geboren
    Depuis toujours tu m’as aimé Und hast mich dir zu eigen gar,
    D’une amitié profonde.           Eh ich dich kannt, erkoren.
         Avant que ta main ne m’eut fait,      Eh ich durch deine Hand gemacht,
    Dans ta prescience tu savais   Da hast du schon bei dir bedacht,
    Comment sauver ton œuvre.  Wie du mein wollest werden.

.

4. Perdu dans l’ombre de la mort,4. Ich lag in tiefster Todesnacht,
    Je pleurais de détresse.            Du warest meine Sonne,
    Mais ton amour change mon sort,Die Sonne, die mir zugebracht
    Dissipe ma tristesse.                Licht, Leben, Freud und Wonne.
         Soleil tu viens briller en toi,     O Sonne, die das werte Licht
    Et dès ce jour tu mets en moi    Des Glaubens in mir zugericht’t,
    Ta joie et ta richesse.               Wie schön sind deine Strahlen !

              B.  contemplation de la face et des mains de Jésus

5. Je te contemple dans la joie :5. Ich sehe dich mit Freuden an
    Je ne peux m’en défaire;Und kann mich nicht satt sehen;
    Et puisque je suis devant toi,Und weil ich nun nicht weiter kann,
    Je reste à m’y complaire.So tu ich, was geschehen.
         Ah ! si mon âme était la mer     O dass mein Sinn ein Abgrund wär
    Et mon cœur un abîme ouvert,Und meine Seel ein weites Meer,
    Où je pourrais-te prendre !Dass ich dich möchte fassen !

6. Accorde-moi, Jésus enfant,

    De poser sur ta bouche

    Un doux baiser, tel un présent !

    Le lait, le miel, ne touchent

         Pas tant mon cœur que ton parfum

    Qui se répand de son écrin

    Et vient combler mon âme.

6. Vergönne mir, o Jesulein,

Dass ich dein Mündlein küsse,

Das Mündlein, das den süssen Wein,

Auch Milch und Honigflüsse

     Weit übertrifft in seiner Kraft;

Es ist voll Labsal, Stärk und Saft,

Der Mark und Bein erquicket.

7. Si mon coeur pleure de chagrin,

    Sans rien qui le console,

    Toi, mon Ami, tu dis : « Je viens,

    Ecoute ma parole :

         « Pourquoi es-tu si malheureux ?

    Relève-toi, sois courageux :

    J’ôte en mon sang tes fautes ! »

7. Wenn oft mein Herz im Leibe weint

Und keinen Trost kann finden,

Da ruft mir’s zu : ich bin dein Freund,

Ein Tilger deiner Sünden!

     Was tauerst du, mein Brüderlein?

Du sollst ja guter Dinge sein,

Ich zahle deine Sünden

8. Quel autre Maître que l’enfant     ER-LUI

    Vers moi tendrait ses paumes,

    Ses mains, que lui, en cet instant,

    Qui vient sauver les hommes ?

         La neige blanche et le blanc lait

    Perdraient, si on les comparait

    A ses mains claires, pures !

8. Wer ist der Meister, der allhier

Nach Würdigkeit ausstreichet

Die Händlein, so dies Kindlein mir

Anlachende zureichet ?

     Der Schnee ist hell, die Milch ist weiss,

Verlieren doch beid ihren Preis,

Wann diese Händlein blicken.

9. Je veux aussi, avec raison,           ICH-

                                                           MOI

    Exalter la louange

    Des yeux qui dans leur affection

    Me voient d’entre les langes.

         L’étoile au ciel étincelant,

    La lune brille au firmament :

    Tes yeux bien davantage !

9. Wo nehm ich Weisheit und Verstand,

Mit Lobe zu erhöhen

Die Äuglein, die so unverwandt

Nach mir gerichtet stehen ?

     Der volle Mond ist schön und klar,

Scön ist der güldnen Sternen Schar,

Dies’ Äuglein sind viel schöner.

10. Oh ! qu’un astre aussi merveilleux

    Repose en une crèche !                  ER-LUI

    Pour un enfant riche et heureux,

    Dorée est la calèche !

         Ta paille et ton foin sont sans joie,

    La pourpre, le satin, la soie,

    Seraient pour toi seuls dignes !

10. O dass doch ein solch lieber Stern

Soll in der Krippen liegen!

Für edle Kinder grosser Herrn

Gehören goldnen Wiegen.

     Ach, Heu und Stroh ist viel zu schlecht,

Samt, Seide, Purpur wären recht,

Dies Kindlein drauf zu legen.

C.   la pauvreté de la crèche

11. Ôtez la paille, ôtez ce foin,        ICH-MOI

    Qu’on mette des bruyères !

    Ce lit, Jésus, sera, du moins,

    Plus doux que ta litière !

         J’irai chercher dans mon jardin

    Tulipe, rose et romarin,

    Pour en orner ta crèche !

11. Nehmt weg das Stroh, nehmt weg das Heu,

Ich will mir Blumen holen,

Dass meines Heilands Lager sei

Auf lieblichen Violen;

     Mit Rosen, Nelken, Rosmarin

Aus schönen Gärten will ich ihn

Von obenher bestreuen.

12. Auprès de lui je veux placer 

De blancs lys dans un vase

      Qui viendront ainsi ombrager

      Ses beaux yeux, doux topaze.

           Mais que préfère cet enfant ?

      Une herbe sèche, un simple foin,

      Plutôt que mes faux rêves !

12. Zur Seiten will ich hier und dar

Viel weisser Lilien stecken,

Die sollen seiner Äuglein Paar

Im Schlafe samt bedecken.

     Doch liebt viel mehr das dürre Gras

Dies Kindelein, als alles das,

Was ich hier nenn und denke.

13. Les biens, les gloires d’ici-bas     DU-TU

13. Du fragest nicht nach Lust der Welt

N’ont rien pour te séduire.           Noch nach des Leibes Freuden;
    Seigneur, tu marches vers la croix,Du hast dich bei uns eingestellt,
    Tu nais pour le martyre.               An unsrer Statt zu leiden,
         Tu viens m’offrir, ô mon Sauveur,     Suchst meiner Seele Herrlichkeit
    La paix, la gloire et le bonheur      Durch Elend und Armseligkeit.
    Auxquels mon âme aspire.            Das will ich dir nicht wehren.

              D.   prière au Christ

14. Jésus, jette un regard sur moi,   ICH-MOI14. Eins aber, hoff ich, wirst du mir,
    Accorde-moi la grâce                    Mein Heiland, nicht versagen,
    De vivre et de mourir en toi,         Dass ich dich möge für und für
    De contempler ta face !                In, bei und an mir tragen.
    Choisis mon cœur pour ton séjour,So lass mich doch dein Kripplein sein,
    Qu’il t’appartienne, et chaque jour,Komm, komm und lege bei mir ein
    Reviens y prendre place !             Dich und all deine Freuden.

15. Vraiment, je songe combien mal                   15. Zwar sollt ich denken wie gering

      Ici-bas je t’accueille,                                      Ich dich bewirten werde,

      Mon Créateur, Roi magistral,                        Du bist der Schöpfer aller Ding,

      Quoiqu’en mon cœur je veuille                      Ich bin nur Staub auf Erde.

           Te recevoir, mon hôte aimé,                          Doch bist du so ein frommer Gast,

      Car tu n’as jamais rejeté                               Dass du noch nie verschmähet hast

      Qui t’ouvre grand sa porte.                           Den, der dich gerne siehet.

179 Dieu a tant aimé le monde

Verset musicalité ; Sans grand intérêt.

242 Dieu des louanges

Chant assez incohérent et disparate, sur la belle mélodie de « Vater unser im Himmelreich » de Luther, qui lui donne une certaine tenue. Les thèmes sont plaqués les uns après les autres, sans logique théologique claire.

806 Dieu est amour

Peut servir d’antienne à un Psaume.

46 Dieu est pour nous la forteresse

Psaume 46, correspond à « C’est un rempart que notre Dieu » de Luther. Difficile à chanter, vu sa mélodie rare et peu connue.

537 Dieu fait de nous

Chant catholique exprimant l’idée romaine de l’œcuménisme : le retour de tous les chrétiens à Rome : str.3 lEglise catholique est chargée de prendre en mains le monde entier et sa misère, dont elle est censée assurer la rédemption. La mélodie de Crüger pour le chant de Paul Gerhardt « Nun danket all und bringet Ehr », est abimée par le glissement sur la rime féminine li-bres

D’un mauvais effet de glissando. Chant extérieur au protestantisme, à éviter.

97  Dieu le Seigneur est Roi

Excellent Psaume de Bèze. Chapal lui a laissé son allant et sa force. Psaume propre de la Transfiguration, il exprime bien la splendeur de Dieu reflétée par le Christ.

708 Dieu ma joie

Str.1 fait une antienne de Psaume.

Fait aussi une belle acclamation comme graduel après l’épître, avec l’Alléluia qui sert de préparation à l’évangile.

Aussi pour les réunions de jeunes

611 Dieu mon allégresse …………

Dérivé lointain de « Jesu, meine Freude. » Rimaillerie sans intérêt

23 Dieu mon berger

Forme de Chapal du Ps. 23 de Marot, dont le texte a été convenablement respecté.

373 Dieu nous aime

Canon de Praetorius sur le 1rer verset du Psaume 66 ; A garder en latin, plus expressif que le français. L’original ne parle pas de Jésus –Christ. Ces interprétations christologiques sont typiquement françaises, et récentes.

460 Dieu nous a tant aimés

Canon, pour un graduel ou une pièce acclamative, à Noël. Ce verset fait partie des chants de Noël.

866 Dieu saint, Dieu fort

Pseudo Sanctus, dérivé du « Theos hagios, Theos ischuros, Theos athanatos » grec, peut servir d’acclamation dans la Sainte Cène après l’Epiclèse

861 Dieu saint, Dieu saint

Traduction correcte du « Sanctus de Steinau », qui fut anciennement attribué à J.S.Bach.

Excellent texte de Sanctus complet, avec le Benedictus.

260 Dieu tout puissant.

Excellent répons aux paroles de grâce dans la liturgie réformée de forme psalmique. Ce chant serait de Mlle Hollard, belle sœur de Bersier, qui a composé des pièces liturgiques importantes et de qualité.

502 Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau

Antienne du Ps. 51 chez Gelineau. Peut servir de graduel après l’épître

716 Drapé d’un manteau de lumière

Sans intérêt

130 Du fond de ma détresse

Forme de Chapal du Ps. 130, assez réussie. L’original de Conrart modifié est dans LP est un chef-d’œuvre qu’il faudrait restituer.

406 Du fond de ma détresse

1er Vers du Ps. 130, adapté en confession des péchés. Peut servir à cette place dans un culte, à la place du Kyrie.

712 Du lever du soleil

Sans intérêt