O LETTRE O Table d’entrée par ARC en ciel

80 ô berger d’Israël, écoute

Psaume 80, forme Chapal    

846 ô Christ ressuscité          .

Sans intérêt.

313 ô Dieu des grâces éternelles      

Cantique de Lutteroth, sur une mélodie de Bortnianski

« Ich bete an die Macht der Liebe. »

563 ô Dieu nous te louons     .

358 ô Dieu tout puissant créateur.    .

Modification de « Dieu, le tout-puissant Créateur » LP 92, contenant une lourde erreur théologique. Dieu ne s’incarne pas en Jésus-Christ, mais le Verbe de Dieu. Cetterreur n’a pas étécorrigée dans ARC.Révision de ce chant :

JESUS, LE FILS DU CRÉATEUR

                       LP 92

 Mélodie : Vom Himmel hoch da komm ich her

Jésus, le Fils du Créateur,

S’abaisse au rang d’un serviteur,

Et pour sauver le genre humain

Il naît et souffre dans son sein.

2. Quelle étonnante charité,

Quel tendre amour, quelle bonté,

Les hommes pourront-ils jamais,

Reconnaître tant de bienfaits.

3. Va donc au-devant de ton Roi,

Pauvre pécheur ; il vient à toi,

Doux, patient, humble de cœur,

Il vient pour être ton Sauveur.

4. Heureux si ton cœur aujourd’hui

S’ouvre en se donnant tout à lui,

Afin qu’il y puisse à jamais

Faire régner sa douce paix.

        Texte       Dieu le tout-puissant Créateur

                        Conf D’Augsbourg 1846

                         Dans LP 92

                         Révision : Yves Kéler 2017

         Mélodie    Vom Himmel hoch da komm ich her

                          Martin Luther, 1535

                          EKG 16, RA 40, EG 24

                          fr. : Dieu le tout-puissant Créateur

                                 LP 92

                                 O Dieu, tout-puissant créateur

233 ô Dieu tu es fidèle          .

Cantique de Anderfuhren , bonne facture

452 ô douloureux visage      .

Massacre de « Chef couvert de blessures » par Capieu, sans référence à l’original de Paul Gerhardt . Caractérisé par une gymnastique de mots absconde dans la strophe 2. La belle strophe finale de consàlation, employé dans les enterrements, « A mon heure suprême » a disparu, sans remplacement. Un des plus mauvais tratements d’un chan remontant aux Frères moraves.

Ci- dessous révision de ce texte :

          O CHRIST, PLEIN DE BLESSURES                

                           Rév  de LP  119         

1. O Christ, plein de blessures,                                                       

    Meurtri pour nous, pécheurs,

    Christ, accablé d’injures,

    De haine et de douleurs,

    Les splendeurs éternelles   

    T’avaient environné,

    Mais d’épines cruelles

    On te voit couronné !

2. Voilà donc le salaire,                              

    Le prix de ma rançon !                          

    Ta souffrance au Calvaire,                      

    C’est là ma guérison !             

    Je suis, pécheur rebelle,

    Juste à tes pieds, Seigneur :

    J’attends, Sauveur fidèle,

    Ton regard de faveur !

3. Au sein de ma misère,

    Sauvé par ton amour,

    Pour toi que puis-je faire,

    Que t’offrir en retour ?

    Seigneur et Dieu suprême,

    Prends à jamais mon cœur.

    Qu’il te serve et qu’il t’aime,

    Plein d’une sainte ardeur.

4. Pour ta lente agonie,

    Pour ta sainte douleur,

    Je veux, toute ma vie,

    Te bénir, mon Sauveur.

    Ta grâce est éternelle,

    Et rien, jusqu’à la fin,

    Ne pourra, Dieu fidèle,

    Me ravir de ta main.

5. A mon heure suprême,

    Ne m’abandonne pas.

    Viens alors, viens toi-même,

    Me prendre dans tes bras. 

    Viens – la mort est si forte! – 

    Me serrer sur ton cœur,        

    Puis m’ouvrir grand la porte  

    De l’éternel bonheur.

        Texte:     O Haupt voll Blut und Wunden,

                       Paul Gerhardt, RA 76, EG 85

               fr. : Chef couvert de blessures

               Psalmodies moraves 1757, LP 119, RA f 7

                       Révision : Yves Kéler, 2003

        Mélodie: Herzlich tut mich verlangen, Johann Crüger

                       RA 76, EG 85, LP 119, NCTC 200, ARC 452

                       fr. : Chef couvert de blessures LP 119, RAf 7

                              O douloureux visage NCTC 200, ARC 452, ALL 33/13

633 Oh! croyons que Dieu nous donne

Bon chant de consolation de Glardon. Texte inchangé.

230 Oh! parle-moi, Seigneur            .

Correction minime de Parle, Parle, Seigneur », le cantique de Corneille. La str.4 de LP a été supprimée

602 Oh! prends mon âme    .

Très beau cantique, malgré la difficulté de la mélodie.

92 Oh! que c’est chose belle .

Forme Conrart du Psaume, inchangée, amputée de plusieurs strophes dans LP. Reproduit tel quel. Contient la belle image « Quand le jour vient à naître », qui est postérieure à Conrart, mais supprimée chez Chapal.

3. Grand Dieu, quelle est ta gloire,

En tes moindres projets !

Et que tous tes hauts faits

Sont dignes de mémoire !

Tes œuvres sans pareilles

Ont réjoui mon cœur.

Je veux chanter, Seigneur, ,

Tes divines merveilles.

4. Si les méchants fleurissent,

comme l’herbe des champs,

Et la joie des truands

Dont les vœux s’accomplissent,

Leur gloire peu durable

Périra toutefois.

Mais toi, Dieu, Roi des rois ,

Ta force est immuable.

92A  Oh! que c’est chose belle        .

 Forme Chapal du Psaume, qui reprend le modèle en 4 strophes de Conrart.

367 Oh ! quel éclat sur nos matins            .

Bouzillage de « Brillante étoile du matin » de Roehrich 1866 par l’équipe de Capieu. Le texte de Roehrich résume bien « Wie schön leucjtet der Morgenstern », même s’il n’en est pas une traduction suivie. Le texte de Lévrier s’écarte fortement de l’original et termine dans la Sainte Cène à la str. 3, hors sujet.

Ci-dessous une révision de « Brillante étoile du matin » :

 BRILLANTE ETOILE DU MATIN
            Wie schön leuchtet der Morgenstern

                           Révision de LP 90

       Mélodie : Wie schön leuchtet der Morgenstern

1. Brillante étoile du matin
    Que fait lever l’amour divin,
    Pure et sainte lumière ;
    Répands dans nos cœurs ta clarté,
    Viens dissiper l’obscurité
    Qui règne sur la terre.

    Refrain :
    Seigneur, Sauveur,
    Fils du Père, ta lumière salutaire
    Nous conduit et nous éclaire.

2. C’est toi, Jésus, qui m’as cherché
    Dans les ténèbres du péché,
    Plongé dans ma misère.
    Tu vis mes chaînes, mon malheur,
    Tu devins mon libérateur
    Par ta mort salutaire.           Refrain.

3. Quittant la céleste grandeur,
    Tu parus comme un serviteur,
    Pauvre et dans la souffrance.
    Tu fus meurtri pour mes péchés,
    Ta mort me rend la liberté,
    La joie et l’espérance.          Refrain.

4. Je veux, Seigneur, m’unir à toi,
    Par mon amour et par ma foi,
    Mais je sens ma faiblesse.
    J’accomplirai ta volonté :
    Répands sur moi, dans ta bonté,
    Ton Esprit de sagesse.          Refrain.

         Texte        Brillante étoile du matin, 4 strophes
                          1°  L.Roehrich, 1866, selon LP 90
                          2°  Psalmodies moraves, dans date,
                          selon Rec. Egl. Réformées 1895, n° 31
                          Informations concordantes, ou non ?
                          Rév : Yves Kéler, 1985

         Mélodie    Wie schön leuchtet der Morgenstern
                          Philipp Nicolaï, 1599
                          RA 61, EG 70
                          fr. : Brillante étoile du matin
                                LP 90, Alléluia 2005, 32/15
                                Oh ! Quel éclat sur nos matins
                                NCTC 183, ARC 367

738 Oh! que ta main paternelle

            .

Très beau chant du soir de Glardon. Souvent ramené à un chant d’enfant, ce qu’il est aussi , mais pas seulement

133 Oh! qu’il est beau         .

307 Oh ! viens, Jésus             .

310 Oh ! viens, Seigneur       .

447 ô Jésus frappé pour nous

Chant de Bersier, transformant la contemplation de la mort du Christ

en confession des péchés.

Peu utilisé.

            .

610 ô Jésus, mon frère        

.

Très mauvaise traduction de « Jesu, meine Freude. » Il n’est pas question de frère mais de joie. La rime frère est une catastrophe française, car elle rime avec Père, lumière, et devient un poncif. Et il est question du Christ comme « saint Agneau, mon époux », un des thèmes de la « Jesus-Liebe-Amour de Jésus » allemande.

Voici une traduction suivant le texte :

1. O Jésus que j’aime,

Toi ma joie suprême,
Toi mon grand bonheur,
Mon cœur te réclame,
Entre dans mon âme,
Rends-lui son ardeur !
Saint Agneau, Epoux divin,
Hors de toi sur cette terre
Rien ne peut me plaire.

2. Sous ton sûr ombrage
Je soutiens l’outrage
De mes ennemis.
Que Satan s’étrangle,
Que la terre tremble,
Tu es mon ami.
Si tout craque autour de moi,
Si le mal, l’enfer m’assiègent,
Jésus me protège.

3. Malgré les attaques,
Si la mort se braque,
Malgré les terreurs !
Hurle, monde, et saute,
Je suis là, je chante
Sans plus d’autre peur.
Dieu me garde de ses yeux,
Malgré la fureur du monde,
Quand l’abîme gronde.

4. Loin de moi, richesses !
Jésus, ta tendresse
Fait mon seul plaisir.
Loin, les gloires vaines,
Leur prison, leurs chaînes :
Je veux en sortir !
Croix, douleur, opprobre, mort,
Ne pourront m’ôter mon Maître :
A lui je veux être.

5. Bonne nuit, ô monde !
Ta misère est grande,
Tu ne me plais pas.
Bonne nuit, mes fautes !
Jésus me les ôte :
Ne vous montrez pas !
Bonne nuit, orgueil, fierté !
Je dis bonne nuit aux ombres,
Aux peurs qui m’encombrent.

6. Esprit de ténèbres,
Fuis ! Voici mon Maître,
Mon Jésus, ma joie
Chez ceux que Dieu aime
Leurs souffrances mêmes
Grandiront leur foi.
Si m’afflige le mépris,
Reste près de moi toi-même,
O Jésus que j’aime.

Texte

Jesu, meine Freude
Johann Franck, 1653
RA 351, EG 396
fr. : Yves Kéler, 26.3.2014 Bischwiller

Mélodie

Jesu, meine Freude
Johann Crüger 1653
RA 351, EG 396, LP 289
fr. : O Jésus, mon frère
NCTC 266, ARC 610, ALL 45/05

450 ô Jésus notre frère       

.

Texte embrouillé, appelant 2 fois le Christ »mon frère. » Ce texte est censé remplacer LP 123 O monde viens, contemple », traduction morave de « O Welt sieh hie dein Leben. » Voici une traduction du chant original de Paul Gerhardt

ARC 528   O Jésus, tu nous appelles            Amour du Christ, Eg

texte inutilement abîmé. L’original dit: 

« O Jésus, tu nous appelles

A former un même corps. Tu veux que , saints et fidèles,

Nous unissions nos efforts. »

L’auteur traduit « Herz und Herz vereint zusammen » de Zinzendorf, qui vise l’unité de la communauté par l’unité des coeurs.

Le rapport à la « vie et à la mort du Christ » ici est fantaisiste.

2e strophe: « Toi qui scellas toi-même par ton sang notre union » a été dépossédé du sang du Christ, source de l’unité. L’amour devient ici « vivant » alors qu’arden est bien meilleur.        

  Ici la forme a deux strophes. L’original des Frères moraves en a 10. Il se trouve sur ce site sous chants français. Voici une révision de ce texte en 2 strophes  :

  O JESUS, TU NOUS APPELLES

A.   Forme en 2 strophes dans LP Louange et Prière 1938

                 Révision de LP 338

        Mélodie : O du Liebe meiner Liebe
                         O Jésus, tu nous appelles

1. O Jésus, tu nous appelles             = 1 Psalmodie morave
    A former un même corps.
    Tu veux que, saints et fidèles,
    Nous unissions nos efforts.
    Fais que rien ne nous divise,
    Nous ton peuple racheté,
    Et qu’à jamais ton Eglise
    Demeure dans l’unité.
    (var : Garde sa sainte unité)

2. Jésus, qui scellas toi-même          = 10 Psalmodie morave
    Par ton sang notre unité,
    Apprends-nous comment on aime
    Dans la paix, la vérité.
    Allume en nous, tendre Maître,
    Un amour toujours nouveau :
    Alors tous pourront connaître
    Que nous sommes ton troupeau.

Var :

    Allume en nous, tendre Maître,
    Un amour toujours ardent :
    Alors tous pourront connaître
    Que nous sommes tes enfants.

          Texte :         O Jésus, tu nous appelles
                              d’après Herz und Herz vereint zusammen 1723-25
                              Nikolaus Ludwig von Zinzendorf (1700-1760)
                              Psalmodie morave 1846
                              LP 338, en 2 strophes
                              rév: Yves Kéler, 1979, 22.2.2006-02-22

          Mélodie :    O du Liebe meiner Liebe
                              = Herz und Herz vereint zusammen
                             17e S., Bamberg 1732, Herrnhaag 1735
                              RA 361, EG 251
                              frs: O Jésus, tu nous appelles
                                    LP 338, NCTC 243, ARC 528, ALL 36/08

O MONDE, VIENS, CONTEMPLE to
                  O Welt, sieh hier dein Leben

Révision de LP 123

1. O monde, viens, contemple,
    Spectacle sans exemple :
    Ton Rédempteur en croix !
    On le frappe, on l’outrage,
    On lui crache au visage ;
    Il expire enfin sur le bois !

2. Dans ce profond abîme,
    Dis-moi, sainte victime,
    Pourquoi tu descendis !
    Toi, le Saint, le Fidèle,
    Oui, toi, divin modèle,
    Dis-moi : Quel crime as-tu commis ?

3. C’est moi que ta justice
    Condamnait au supplice,
    Moi, qui devais mourir.
    Les tourments, les blessures,
    Les coups, les meurtrissures,
    C’est moi qui devais les subir.

4. Roi couronné d’épines,
    Ta charité divine
    A payé ma rançon.
    Tu t’es mis à ma place
    Et ta croix change en grâce,
    O Jésus, ma condamnation.

5. Sauveur incomparable,
    Je te suis redevable
    De tout ce que je suis ;
    Prends, oui, prends tout mon être,
    A toi seul je veux être,
    Car pour toujours tu m’a acquis ?

6. En toi que je demeure,
    Et qu’avec toi je meure
    Au monde sur ta croix.
    Je veux, sans réticence,
    Laisser ce qui t’offense,
    Car pour toujours je suis à toi.

7. Tes maux et tes souffrances,
    Tes larmes, tes silences,
    Ta mort me conduiront
    De la mort du vieil homme
    En croix, dans ton Royaume,
    Comme il advint au bon larron !

             Texte :          O Welt, sieh hier dein Leben
                                  Paul Gerhardt 1647
                                  en 14 strophes RA 76
                                  en 13 strophes EG 84
                                  frs: LP 123, en 4 strophes
                                        Cantate Bouxwiller, 18, en 7 strophes
                                  rév : Yves Kéler 1985

             Mélodie :      O Welt, ich muss dich lasse
                                  Heinrich Isaac, 1495/1505/1539
                                  RA 481, EG 521
                                  fr: O monde, viens, contemple
                                          LP 123
                                          O Jésus, notre frère
                                          NCTC 187, ARC 450, ALL 33/01

Le texte

    Le chant original est de Paul Gerhardt, de 1647, et comporte 13 strophes, selon EG 1995. RA 1952 lui en attribue 14, en plaçant en 7e position une strophe qui ne semble pas originale : le style est effectivement différent et semble du 18e Siècle.

449 ô Jésus ta croix domine           

.

Remarquable chant de R. Saillens, sur une mélodie de Bach. La manie de troipoter les textes a fait disparaître le sang du Christ à la str. 2 : Ton sang qui m’a racheté » est remplacé par  un non-sens : « O Jésus ressuscité », alors que le Christ est encore sur la croix. Le sang est mal vu de nos jours, antimilitaristes et animés d’une sensiblerie de bon aloi. La strophe 3 a été abîmée par une correction sans intérêt et qui obscurcit le texte : Je renais à l’espérance , Bon Sauveur, près de ta croix » devient « Tu remplis toute distance Tu nous tiens près de ta croix. » Revenir à l’original. La strophe 4 a aussi été abîmée : « Parles douleurs et les joies Que je sois sanctifié » devient «  Par la joie et par les peines, quand nous passons chaque jour 

C’est ta voix qui nous entraîne Sur les pas de ton amour ; » qui n’a aucun rapport, car il s’agit de la sanctification du fidèle. Voici une révision de ce chant :

   O JESUS, TA CROIX DOMINE to
                                     Révision de LP 143

1. O Jésus, ta croix domine
    Les temps, les peuples, les lieux ;
    Partout sa splendeur divine
    Met en fuite les faux dieux !

2. Dans les pages du Saint Livre,
    Le prophète avait chanté
    Ta mort qui m’a fait renaître,
    Ton sang qui m’a racheté !

3. Si, brisé par la souffrance,
    Je défaille quelquefois,
    Je renais à l’espérance,
    Bon Sauveur, près de ta croix.

4. Par les joies et les souffrances
    Que je sois sanctifié ;
    C’est ta main qui les dispense,
    O divin crucifié !

5. O Jésus, ta croix domine
    Les temps, les peuples, les lieux,
    Et, dans la gloire divine,
    Bientôt tu viendras des cieux.

                             Texte :       O Jésus, ta croix domine
                                               Ruben Saillens 1935
                                               LP 143
                                               rév : Yves Kéler 2005

                             Mélodie :   O Jésus, ta croix domine
                                               J.S.Bach, 1685-1750
                                               LP 143, NCTC 202, ARC 449

627 ô mon Père        

.

Bouzillage du beau texte de Vinet pat par l’équipe de Capieu. On a supprimé la 1ère strophe : « Roi des anges, nos louanges Montent –elles jusqu’à toi. Il faut rétablr cette strohe. Voici une révision du texte de Vinet :

ROI DES ANGES, MA LOUANGE

                                         Yves Kéler
 
 
 

1.  Roi, des anges,  Ma louange
     Monte-t-elle jusqu’à toi,
     Si toi-même, Dieu suprême,
     Ne t’abaisses jusqu’à moi ?
     O mystère, ô mystère,
     Insondable sans la foi !

2.  Ma prière, Dieu mon Père,
     Irait-elle jusqu’à toi,
     Si toi-même, Dieu qui m’aime,
     Ne descendais jusqu’à moi ?
     O mystère Salutaire,
     Adorable pour la foi !
 
3.  De l’abîme  Vers la cime,
     Vers le trône de mon Roi,
     O mon Père,  ma prière
     S’élève et monte vers toi.
     Daigne entendre, Père tendre
     La requête de ma foi.
 
4.  C’est toi-même,  Dieu suprême,
     Toi que je demande à toi ;
     Ta présence, ton absence
     Sont vie ou sont mort pour moi !
     Que ta grâce   En moi fasse
     Régner ta paix, Dieu mon Roi !
 

                            Texte :     Roi des anges, nos louanges
                                             Alexandre Vinet  1797-1847
                                             dans: Chants chrétiens, 4 strophes, n° 63 p 136, Paris, 1864,
                                             recueil réformé.
                                             Nouveau  Livre de Cantiques, n° 6 p 12, Paris, 1889,
                                             recueil luthérien 
                                                LP 190, 1938: reprend ne varietur les deux précédents
                                                révision : Yves Kéler, 2.5.2005r

                             Mélodie : Nom allemand: ?
                                             Johann Gottlieb Schicht, 1753-1823  (ou Gottfried?)
                                             fr. : Roi des anges, nos louanges LP 190     
                                                   Ma prière, Dieu mon Père, NCTC 272, ARC 627

478 On a planté sa croix

Chant de Pâques de Marie Louise Girod.

.

561 ô notre Dieu, Père tendre et fidèle

Vieux chant de baptême remontant aux Psalmodies moraves, sur une mélodie de Haydn un peu plaintive. Chant employé en France faute de mieux, le baptême ayant été moins traité en chant.

.

352 Ô nuit bienveillante

Vieux noël allemand, sur lequel on a greffé des strophes de bonne facture.

359 ô peuple fidèle   .

Traduction française par Jean François Borderies,1790,1833, d’un texte latin de John Francis Wade, 1750,1788 (1710-1786), et non anonyme comme dit Arc en ciel. Texte inchangé ramené à 3 strophes des 6 de LP ; Voici une révision du texte intégral :

O PEUPLE FIDELE to
                     Adeste fideles
                 révision de LP 101

                  Luc 2/14-16

                                                        Strophes latines :

1. O peuple fidèle,                          1. Adeste fideles
    Jésus vous appelle !
    Venez, triomphants, joyeux,
    Venez en ces lieux !
    O peuple fidèle,
    Venez voir le Roi des cieux !
    Que votre amour l’implore,
    Que votre foi l’adore
    Et qu’elle chante encore
    Ce don pré-ci-eux !

2. Dans une humble étable,           2. En, grego relicto
    Froide et misérable,
    Des bergers remplis d’amour
    Lui forment sa cour !
    Dans cette humble étable
    Accourez à votre tour !
    Que votre amour l’implore,
    Que votre foi l’adore
    Et qu’elle chante encore
    Sa gloire en ce jour !

3. O Christ, Roi des anges,            3. Deum de Deo
    Captif dans les langes,                        +         
    Splendeur pure et sans déclin    4. Aeterni parentis
    Du père divin ;
    O Christ, Roi des anges,
    Voilé sous un corps humain :
    Que votre amour t’implore,
    Que votre foi t’adore
    Et qu’elle chante encore
    Ton règne sans fin !

4. Troublant de mystère,                5. Pro nobis egenum
    Dans la crèche austère,
    Jésus-Christ, Verbe incarné,
    Vient nous visiter.
    Il prend nos misères :
    Qui pourra l’aimer assez ?
    Que votre amour l’implore,
    Que votre foi l’adore
    Et qu’elle chante encore
    Les jours annoncés !

5. Il vient sur la terre                                    ?      
    Fléchir la colère
    De Dieu, notre Créateur,
    Sauver le pécheur.
    Il vient, tel un frère,
    Votre puissant Rédempteur :
    Que votre amour l’implore,
    Que votre foi l’adore
    Et qu’elle chante encore
    Jésus, le Sauveur !

6. Esprits de lumière,                    6. Cantet nunc  » Io « 
    Messagers du Père,
    Et vous, peuples en tous lieux,
    Entonnez, joyeux :
     » Paix sur cette terre
    Et gloire à Dieu dans les cieux ! « 
    Que votre amour l’implore,
    Que votre foi l’adore
    Et qu’elle chante encore
    Le Fils, don de Dieu !
 
                    ?    Doxologie            7. Ergo qui natus

          Texte :       Adeste fideles
                            John Francis Wade, 1750,1788 (1710-1786),
                            avec d’éventuels compléments
                            frs : Jean François Borderies,1790,1833
                                    LP 101 6 str
                                    NCTC 177 3str, ARC 359 : 3 str,
                                    Alléluia 2005 32/22 3str
                            rév: Yves Kéler, 1985

          Mélodie :   Adeste fideles
                            John Reading ?, avant 1681 , 1782 (1667-1764)
                            frs : O peuple fidèle
                                     LP 101, NCTC 177, ARC 359,
                                     Alléluia 2005 32/22
                            alld : Herbei, o ihr Gläubigen
                                     EG 45

506 ô Saint-Esprit, Esprit d’amour. ..

Texte fait par la Commission hymnologique de la FPF, sur une mélodie de Crüger. Travail honnête, sans plus.

221 ô Seigneur, dans mon cœur je técoute            .

Chant d’approche de Dieu, bonne facture

849 ô Seigneur, écoute         .

Répons de prière. Intérêt faible.

733 ô Seigneur, en nos cœurs          .

Sans intérêt

402 ô Seigneur, guéris-nous            .

Sans intérêt.

813 ô Seigneur, guéris-nous            .

Sans intérêt

210 ô Seigneur, je viens vers toi     .

Sans intérêt

805 ô Seigneur, notre Dieu .

Antienne de Psaume, sinon sans intérêt

815 ô Seigneur, pitié pour nous      .

Sans grand intérêt

36 ô Seigneur, ta fidélité Remplit les cieux et ta bonté   .

Ps.36 de Chapal selon Marot. Bon texte

416 ô Seigneur, ta voix m’appelle .

Bon cantique de consécration de Glardon. Texte de LP 254 intouché.

446 ô toi, Jésus, à genoux sur la terre       .

Texte de Capieu, sans grand intérêt.

259 Oui, je veux te bénir     .

Sans grand intérêt.

527 Oui, nous faisons partie           .

Sans intérêt

541Oui, Seigneur, tu es vivant       .

Sans intérêt

268 Oui, tu es digne .

Sans grand intérêt, pour des réunions.

408 Ouvre mes yeux, Seigneur       .

Devenu rengaine, peu adapté au culte, mais aux réunions.