LITT KZDachau BARBELES DE MORT, DE GLACE, Chant de Dachau (trad) Stacheldraht, mit Tod geladen

BARBELES DE MORT, DE GLACE
                Stacheldraht, mit Tod geladen
                          Das Dachaulied

                         Jura Soyfer 1939


1. Barbelés de mort, de glace,
    Qui retranchent notre vie,
    Ciel, en haut, vide de grâce,
    D’où descend le froid, la pluie.
    Pas de joie, pas d’espérance,
    Loin les femmes, la patrie.
    Nous partons dans le silence
    Au travail, au matin gris.

    Refrain
    Nous avons appris la devise de Dachau
    Et durci comme acier froid.
    Reste humain, camarade,
    Sois un homme, camarade,
    Et fais du bon travail, camarade :
    Car le travail rend libre, l’ami,
    Car le travail rend libre, l’ami !

2. Les fusils, devant leur bouche
    Nous vivons la nuit, le jour,
    Qu’on se lève, qu’on se couche,
    Vivre pèse un poids très lourd.
    Nul ne compte les semaines,
    Certains même pas les ans,
    Faces plus du tout humaines,
    Comme vides de leur sang.
   
    Refrain
   
3. Tire ta charge de pierres,   
    Rien ne soit jamais trop lourd.
    Qui tu fus est loin derrière,
    Disparus tes anciens jours.
    Bêche un trou dans cette terre,
    Jette-z-y toute pitié.
    Ta sueur durcit, te ferre,
    Tu deviens pierre et acier.

     Refrain
   
4. Un jour criera la sirène :   
    « Venez au dernier appel !
    Où tu es, à l’endroit même,
    Camarade, sous le ciel. »
    Liberté, par ton sourire,
    Le travail sera joyeux,
    Le travail nous fera rire,
    Le travail rendra heureux.
   
    Refrain
   
    Nous avons appris la devise de Dachau
    Et durci comme acier froid.
    « Reste humain, camarade,
    Sois un homme, camarade,
    Et fais du bon travail, camarade :
    Car le travail rend libre, l’ami,
    Car le travail rend libre, l’ami !  



   
         Texte          Jura Soyfer 1938 (1912-1939)
                            Juif communiste au camp de Dachau 1938
                            Mort au camp de Buchenwald 1939
                            Das Gesamtwerk. Hg. von Horst Jarka
                            Wien, München, Zurich 1984
                            fr. : Yves Kéler, 24.8.2013 Bischwiller
   
   
Texte original allemand

1. Stacheldraht, mit Tode geladen,
    Ist um unsre Welt gespannt.
    Drauf eine Himmel ohne Gnade
    Sendet Frost und Sonnenbrand.
    Fern von uns sind alle Freuden,
    Fern die Heimat und die Fraun,
    Wenn wir stumm zur Arbeit schreiten,
    Tausende im Morgengrau.
   
    Kehrvers
    Doch wir haben die Losung von Dachau gelernt,
    Und wir wurden stahlhart dabei.
    Bleib ein Mensch, Kamerad,
    Sei ein Mann, Kamerad,
    Mache ganze Arbeit, pack an, Kamerad:
    Denn Arbeit, den Arbeit macht frei,
    Denn Arbeit, den Arbeit macht frei.

2. Vor der Mündung der Gewehre
    Leben wir bei Tag und Nacht.
    Leben wird uns hier zur Lehre,
    Schwerer als wir’s je gedacht.
    Keiner mehr zählt Tag’ und Wochen,
    Mancher schon die Jahre nicht.
    Und so viele sind gebrochen
    Und verlieren ihr Gesicht.

    Kehrvers

3. Heb den Stein und zieh den Wagen,   
    Keine Last sei dir zu schwer.
    Der du warst in fernen Tagen,
    Bist du heut schon längst nicht mehr.
    Stich den Spaten in die Erde,
    Grab dein Mitleid tief hinein,
    Und im eignen Schweisse werde
    Selber du zu Stahl und Stein.
   
    Kehrvers
   
4. Einst wird die Sirene künden:
    Auf zum Letzten Zählappell!
    Draussen dann, wo wir uns finden,
    Bist du, Kamerad, zur Stell.
    Hell wird uns die Freiheit lachen,
    Schaffen heisst’s mit grossem Mut,
    Und die Arbeit die wir machen,
    Diese Arbeit, sie wird gut.

    Kehrvers

   
Le texte    
   
l’auteur

        Jura (prononcer Ioura) Soyfer est né à Kharchov, dans l’empire russe, comme fils de l’industriel juif Wladimir Soyfer et de son épouse Ljubow Soyfer, le 8 décembre 1912. En 1921, la famille fuit devant la révolution bolchevique et s’installe à Baden près de Vienne, puis à Vienne même. Né dans une famille qui parlait russe, français et allemand, il fut rapidement intéressé par les jeux de la langue. A 15 ans, il se mit à lire des ouvrages socialistes et devint un marxiste convaincu, et s’inscrivit à l’Association des Lycéens socialistes (Verband Sozialisticher Mittelschüler.) En 1929, à 17 ans, il devint membre du « Politisches Kabarett der Sozial demokraten – Cabaret politique des Sociaux-démocrates. » A partir de 1931, il écrit chaque semaine une chronique satirique dans la « Arbeiter Zeitung – Journal des Travailleurs »et dans l’hebdomadaire social-démocrate « Der Kuckuck – Le coucou. » Après les combats de 1934, il adhère au Pari Communiste autrichien illégal. Il s’intéresse beaucoup au théâtre, comme n moyen d’expression du peuple et développe un théâtre de combat d’inspiration communiste, dans la même ligne que Berthold Brecht. Il publie aussi des recueils de poèmes. Son œuvre est importante et variée, dans une vie courte de seulement 27 ans.

        Le 13 mars 1938, un jour après l’Anschluss, il est arrêté par des fonctionnaires autrichiens alors qu’il voulait fuir en Suisse. Le 16 mars, il comparut devant le tribunal de Feldkirch. Le 23 juin, il fut transféré au camp de Dachau, où il resta 3 mois, jusqu’au 23 septembre, et de là au camp de Buchenwald, où il mourut le 16 février 1939 du typhus.

                           (Yves Kéler, d’après « Wessen Welt ist die Welt », sur Internet.
                             Voir le texte original plus bas, Texte N° 1 )


le poème « Das Dachaulied » : sa naissance

        Herbert Zipper (auteur de la musique du chant) rapporta en 1988 dans la « Österreichiche Musikzeitschrift – Journal de la Musique autrichienne », comment le chant est né.

        « En août 1938, dans le camp de concentration de Dachau, Jura Soyfer et moi devions durant toute une semaine charger une charrette de sacs de ciment, qui étaient entassés en dehors du camp. Ensuite, nous devions tirer cette charrette dans le camp et la décharger. C’est pourquoi nous avons traversé jusqu’à trente fois le portail d’entrée du camp. Un jour – c’était, je crois, le 3e ou le 4e jour – je dis à Jury (sic : Jura est juste), qui tirait à la même barre que moi : « Sais-tu, cette inscription au dessus de la porte : « Arbeit macht frei – le travail rend libre » est vraiment une raillerie. Nous devons absolument faire un chant de résistance, pour donner à nos co-prisonniers un peu de courage. » Et Jura répond : «  Oui, je crois j’y ai déjà un peu travaillé. » C’était environ 3 jours plus tard – nous dûmes alors travailler dans une gravière, où nous étions debout dans l’eau jusqu’au ventre – que Jura vint vers moi et me dit qu’il a déjà terminé et qu’il me prononça le texte, car on ne pouvait naturellement pas l’écrire. Si on avait trouvé un tel texte, cela aurait été soit la peine de mort, ou bien on aurait vraiment été traité très désagréablement. Et ainsi j’ai donc appris le texte par cœur. »

         Jura Soyfer prononça à son co-prisonnier le texte deux – ou trois- fois, celui put commencer ensuite à le mettre en musique. Zipper était habitué à composer dans sa tête. Dans le camp de concentration c’était un avantage, car il ne devait rien écrire – ce qu’il d’ailleurs pas osé faire. Le « Dachau-Lied – Chant de Dachau » est un chant de marche, dans lequel les détenus se donnaient eux-mêmes du courage. « Il faut qu’il en soit ainsi, que les 3 premières strophes ne décrivent que l’environnement, les faits, les sentiments, sans vraiment faire le décompte des tortures, et dire qu’on frappe ou qu’on pend. Nous deux ne le voulions pas. Non, car les choses sont plus fortes, dans toutes les œuvres d’art, quand il s’agit de la bestialité humaine, de ne pas montrer les actes de violence, mais de les laisser surgir dans la représentation de l’auditeur, parce que la représentation est toujours plus forte que la réalité. Nous avons discuté de cela, quoique cela devait être un chant de combat.

        Dès la 1ère ligne : « Stacheldraht mit Tod geladen – Barbelés chargés de mort », on sent tout de suite la situation. Ou dans « Vor der Mündung der Gewehre leben wir bei Tag und Nacht – Nous vivons devant la bouche des fusils le jour et la nuit. » Ce sont des allusions, qui décrivent réellement l’atmosphère, mais pas l’acte de violence lui-même. Nous demandons seulement : « Heb den Stein und zieh den Wagen – Lève la pierre et tire la charrette », ce que nous avons vraiment fait, mais nous ne citons les actes d’horreur. 

        Herbert Zipper se souvient également comment deux guitaristes et un violoniste dans le KZ (Konzentrations-Lager – camp de concentration) apprirent le chant et comment il fut diffusé. « Je sais encore que je l’ai transporté avec moi quelques jours et que j’ai réfléchi à ce que je devais faire, et alors il m’est revenu un très bon violoniste, qui était le kapo, qui s’est immédiatement déclaré prêt à apprendre le chant. Joura connaissait l’un des violonistes, et moi j’ai travaillé avec l’autre. Un soir je l’ai étudié avec le violoniste . Nous avions environ une heure et demi de temps, avant que la sirène retentisse. Après il était interdit d’être levé, sinon on était immédiatement fusillé. Là je lui ai présenté le chant, le jour suivant nous le répétâmes, et tous les trois déjà le chantaient…(Cité d’après « Süddeutsche Zeitung – Journal d’Allemagne du Sud » (Dachauer Neueste – Nouvelles de Dachau), du 4.1.19879, page 2) Une formation musicale, les « Schmetterlinge – les papillons » ont édité il y a un temps un disque de chants « Verdrängte Jahre – Années refoulées. » Ce disque consiste en textes de Jura Soyfer mis en musique. Ils y interprètent aussi le « Dachaulied – Chant de Dachau. »

                                    (traduction de l’article de « Wessen Welt ist die Welt », 
                                    sur Internet. Voir texte original plus bas. Texte N° 2 )


Articles originaux en allemand

Texte N° 2
Herbert Zipper berichtete im Jahre 1988 der Österreichischen Musikzeitschrift, wie das Lied tatsächlich entstand:

 „Im August 1938 im Konzentrationslager Dachau: Jura Soyfer und ich mußten eine ganze Woche lang einen Lastwagen mit Zementsäcken beladen, die außerhalb des Lagers gestapelt waren. Anschließend mußten wir diesen Wagen ins Lager ziehen und wieder entladen. Deshalb sind wir täglich bis zu dreißigmal durch das Eingangstor des Lagers durchgegangen. Eines Tages – es war, glaube ich, der dritte oder vierte Tag – sagte ich zu Jury, der an derselben Stange wie ich gezogen hat: ‘Weißt Du, diese Aufschrift über dem Tor -Arbeit macht frei – ist wirklich ein Hohn. Wir müssen unbedingt ein Widerstandslied machen, unseren Mitgefangenen ein bißchen Mut geben.’ Und Jura antwortete: ,Ja, ich glaube, ich habe sogar schon daran gearbeitet.' » Es war etwa drei Tage später – wir mußten dann in einer Kiesgrube arbeiten, wo wir bis zum Bauch im Wasser gestanden sind -, als Jura zu mir kam und sagte, daß er schon fertig sei und mir den Text vortrug, denn aufschreiben konnte man ihn natürlich nicht. Wenn man einen solchen Text gefunden hätte, dann wäre das eine Todesursache gewesen oder man wäre wirklich sehr, sehr unangenehm behandelt worden. Und so habe ich den Text eben auswendig gelernt. » Jura Soyfer sagte dem Mitgefangenen den Text zwei- oder dreimal vor. dann konnte dieser beginnen, den Text zu vertonen. Zipper war es gewohnt, im Kopf zu komponieren. Das war im KZ von Vorteil, denn er mußte nichts aufschreiben – was er sich auch nicht getraut hätte. Das Dachau-Lied ist ein Marschlied, in dem sich die Häftlinge selbst Mut zusprechen. „Es muß so sein, daß die ersten drei Strophen
nur die Umgebung, die Tatsachen, die Gefühle beschreiben, ohne wirklich die Foltern aufzuzählen -, daß geschlagen oder aufgehängt wird. Das wollten wir beide nicht. Nein, es ist nämlich viel stärker, in allen Kunstwerken, wenn es sich um die menschliche Bestialität handelt, nicht die Gewalttätigkeit selbst zu zeigen, sondern sie in der Vorstellung des Zuhörers entstehen zu lassen, weil die Vorstellung immer stärker ist als die Wirklichkeit. Das haben wir besprochen, obwohl es ein Kampflied sein sollte.

Schon in der ersten Zeile ,Stacheldraht mit Tod geladen’, da fühlt man bereits die Situation. Oder ,Vor der Mündung der Gewehre leben wir bei Tag und Nacht’. Das sind Andeutungen, die die Atmosphäre wirklich beschreiben, aber nicht die Gewalttätigkeit selbst. Wir verlangen nur ,Heb den Stein und zieh den Wagen’, was wir wirklich gemacht haben, aber erwähnen nicht die Greueltaten. »


Herbert Zipper erinnert sich auch noch, wie zwei Gitarristen und ein Geiger das Lied im KZ erlernten, und wie es verbreitet wurde. „Ich weiß noch, daß ich es ein paar Tage mit mir herumgetragen und mir gedacht habe, was ich machen soll, und dann ist mir ein sehr guter Geiger, der der Kapo war, eingefallen, der sich sofort bereit erklärte, das Lied zu erlernen. Jura hat den einen Gitarristen gekannt, und ich habe mit dem anderen gearbeitet. An einem Abend habe ich es mit dem Geiger einstudiert. Wir hatten ungefähr eineinhalb Stunden Zeit, bevor die Sirene ertönte Danach durfte man ja nicht mehr auf sein, sonst wurde man sofort erschossen. Da habe ich ihm das Lied beigebracht, am nächsten Tag wiederholten wir es, und da haben sie es alle drei schon gesungen … (Zitiert nach: Süddeutsche Zeitung (‘Dachauer Neueste’), 04.01.1989, Seite II) « Die Schmetterlinge » haben irgendwann die LP « Verdrängte Jahre » rausgebracht. Sie bestand aus vertonten Texten von Jura Soyfer. Auf dieser Platte Interpretieren sie auch das « Dachaulied »


Texte N° 3
 
Dachaulied
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Torspruch im KZ Dachau: Arbeit macht frei

Das Dachaulied ist ein Marsch- und Durchhaltelied aus dem KZ Dachau aus dem Jahr 1938. Der Text stammt von Jura Soyfer, die Musik von Herbert Zipper.
Soyfer war drei Monate, vom 23. Juni bis 23. September, im Dachauer Lager inhaftiert. Er leistete mit Zipper gemeinsam Zwangsarbeit und nahm die Verhöhnung der Häftlinge durch den KZ-Torspruch „Arbeit macht frei“ zum Anlass, einen Liedtext zu schreiben, der den Spruch im Refrain aufnahm. Er ließ Zipper den Text auswendig lernen, um dem Risiko einer Entdeckung und damit verbundener Strafmaßnahmen zu entgehen. Zipper komponierte dazu im Kopf eine Melodie, die er zwei Gitarristen und einem Geiger unter den Mithäftlingen beibrachte.
Das Lied deutet die Folter und Gewalttätigkeiten des KZ-Alltags nur an, traf aber trotzdem die Gefühlslage der gequälten Zwangsgemeinschaft. Über die Musik schrieb Zipper:
„Es war meine Absicht, sowohl harmonisch wie melodisch Klischees zu vermeiden, unter Beibehaltung des Charakters eines Marschliedes, das die Härte des geistigen und physischen Widerstandes ausdrückt.“
– HERBERT ZIPPER[1]
Während Zipper nach Verlegung in das KZ Buchenwald im Jahr 1939 freikam, starb Soyfer dort im selben Jahr an Typhus.
Weblinks[Bearbeiten]
·    Text des Dachauliedes (PDF; 32 kB)
·    Free mp3: Das Dachaulied (www.freiklick.at: Hörbeispiel, Text, Noten, Hintergründe)
·    Das Dachaulied (Stream)
·    Ernst Antoni: Bleib ein Mensch, Kamerad in antifa 11-12/2012
Einzelnachweise[Bearbeiten]
1.    ↑ Dieter Schmutzer: Wienerisch g’redt: Geschichte der Wiener Mundartdichtung. Verlag Der Apfel, Wien 1993, ISBN 3-85450-070-X, S. 36.

Texte N°4

Le chant interprété se trouve sur Internet sous le titre :

www.kampflieder.de/liedtext.php?id=297‎
Dachaulied – (Kampflieder.de)
















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Da ist nichts Besonderes

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Da sind wir aber…

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Dachaulied

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Deutsches Bekenntnis

Deutsches Lied

Deutsches Miserere

Deutschland



Deutschland erwache

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Di Shvue

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Die gleiche Melodie

Die Glocken von Buchenwald

Die große Zeit

Die Hakenrune



Die Heimat hat sich schön…

Die Herren Generale

Die junge Garde

Die junge Republik

Die junge Welt ist…



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Die Kumpanei

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Die Mütze

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Die Mitbestimmung

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Die Moorsoldaten (en)

Die Moorsoldaten (fr)

Die Moorsoldaten (nl)

Die Moorsoldaten (nl-alt.)

Die Nazifalle



Die Oktoberkinder

Die Ölkonzerne

Die Pappel vom Karlsplatz

Die Party ist vorbei

Die Pflicht



Die Propagandalüge

Die Rose war rot

Die Rote Armee

Die Rote Armee marschiert

Die rote Fahne



Die rote Fahne II.

Die rote Garde

Die roten Spiegel

Die sieben Heller

Die Solidarität



Die Stimme

Die Taube

Die Thälmann-Kolonne

Die Toten an die Lebenden

Die Tretmühle



Die Verantwortung

Die Waffen nieder

Die Wallfahrt zum Big Zeppelin

Die Weber

Die weinenden Hohenzollern



Die Welt verändern wir

Die Wetterfahne

Die Zeit

Dies Land ist unser Land

Diese Stadt



Diesmal Grenada

Diesmal werde ich nicht

Diggers Song

Diplomaten

Dnia 1-go wrzesnia



Do novych zitrku

Dobry den majore Gagarine

Dobry den!

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Don’t Take My Papa Away

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Douce maison

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Dream

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Drei Musikanten / Terroristen

Drei Winter, vier Sommer

Drum bin ich rot geworden



Drum sag’ der SPD ade

Drume Negrita

Drumherumgerede

Druschba! Freundschaft!

Dschungellied



DSL

Du bist anders als die andern

Du hast ja ein Ziel vor Augen

Du kannst die Zeit…

Duerme, Duerme Negrito



Dump the bosses off your back

Dünya Halklari Kardestir

Durchreiser

Dzierzynski-Marsch

Dzis do ciebie przyjsc nie moge





Deutschland erwache

Musik: Christoph Holzhöfer
 Text: Kurt Tucholsky als « Theobald Tiger » (1930)

 
Daß sie ein Grab dir graben,
 dass sie mit Fürstengeld
 das Land verwildert haben,
 dass Stadt um Stadt verfällt …
 Sie wollen den Bürgerkrieg entfachen —
 (das sollten die Kommunisten mal machen!)
 dass der Nazi dir einen Totenkranz flicht –:
 Deutschland, siehst du das nicht –?

 
Daß sie im Dunkel nagen,
 dass sie im Hellen schrein;
 dass sie an allen Tagen
 Faschismus prophezein …
 Für die Richter haben sie nichts als Lachen —
 (das sollten die Kommunisten mal machen!)
 dass der Nazi für die Ausbeuter ficht –:
 Deutschland, hörst du das nicht –?

 
Daß sie in Waffen starren,
 dass sie landauf, landab
 ihre Agenten karren
 im nimmermüden Trab …
 Die Übungsgranaten krachen …
 (das sollten die Kommunisten mal machen!)
 dass der Nazi dein Todesurteil spricht –:
 Deutschland, fühlst du das nicht –?

 
Und es braust aus den Betrieben ein Chor
 von Millionen Arbeiterstimmen hervor:

 
Wir wissen alles. Uns sperren sie ein.
 Wir wissen alles. Uns läßt man bespein.
 Wir werden aufgelöst. Und verboten.
 Wir zählen die Opfer; wir zählen die Toten.
 Kein Minister rührt sich, wenn Hitler spricht.
 Für jene die Straße. Gegen uns das Reichsgericht.
 Wir sehen. Wir hören. Wir fühlen den kommenden Krach.
 Und wenn Deutschland schläft –:
 Wir sind wach!

MP3 / YouTube-Video zu « Deutschland erwache »

 






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Jura Soyfer
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Jura Soyfer (* 8. Dezember 1912 in Charkow, Russisches Kaiserreich; † 16. Februar 1939 im KZ Buchenwald) war in den 1930er Jahren ein politischer Schriftsteller in Österreich. Er publizierte in mehreren Zeitschriften und verfasste insgesamt fünf Stücke und drei erhaltene Szenen, die bis heute aufgeführt werden.[1]
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Inhaltsverzeichnis
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·    1 Leben
·    2 Werke
·    3 Bedeutung
·    4 Schriften
·    5 Literatur
·    6 Gedenken
·    7 Weblinks
·    8 Einzelnachweise
Leben[Bearbeiten]

Texte de Yves Kéler, dérivé de celui de « Wessen Welt ist die Welt »
        Jura Soyfer est né à Karrchov, dans l’empie russe, comme fils de l’industriel juif Wladimir Soyfer et de son épouse Ljubow Soyfer, le 8 décembre 1912. En 1921, la famille fuit devant la révolution bolchevique et s’installe à Baden près de Vienne, puis à Vienne même. Né dans une famille qui parlait  le russe, français et allemand, il fut rapidement intéressé par les jeux de la langue. A 15 ans, il se mit à lire des ouvrages socialistes et devint un marxiste convaincu, et s’inscrit à l’Association des Lycéens socialistes (Verband Sozialisticher Mittelschüler.) En 1929, à 17 ans, il devint membre du « Politisches Kabarett der Dozial demokraten – Cabaret politique des Soociaux-démocraztes. » A partir de 1931, il écrit chaque semaine une chronique satirique dans la « Arbeiter Zeitung – Journal des Travailleurs »et dans l’hebdomadaire social-démocrate « Der Kuckuck – Le coucou. » Après les combats de 1934, il adhère au Pari Communiste autrichien illégal. Il développe un théatre de combat, dans la même ligne que Berthold Brecht.

        Le 13 mars 1938, un jour après l’Anschluss, il est arrêté par des fonctionaires autrichiens alors qu’il voulait fuir en Suisse. Le 16 mars, il comparut devant le tribunal de Feldkirch. Le 23 juin, il fut transféré au camp de Dachau, où il resta 3 mois, jusqu’au 23 septembre, et de là au camp de Buchenwald, où il mourut le 16 février 1939 du typhus.

 Am 16. März 1938 wurde er vor das Landesgericht Feldkirch gebracht, obwohl dessen Vereidigung auf Hitler erst am 18. März 1938 erfolgte. Am 23. Juni 1938 wurde er ins KZ Dachau transportiert, im Herbst ins KZ Buchenwald, hier starb er am 16. Februar 1939 an Typhus.

Jura Soyfer wurde in Charkow im Russischen Kaiserreich als Sohn des jüdischen Industriellen Wladimir Soyfer und dessen Frau Ljubow Soyfer geboren. 1921 flüchtete die Familie vor der bolschewistischen Revolution nach Baden bei Wien, von wo aus sie später nach Wien übersiedelte. Er wurde mit zehn Jahren im Realgymnasium Hagenmüllergasse, Erdberg, eingeschult, wo er später auch erfolgreich maturierte. Mit 15 Jahren begann Jura Soyfer sozialistische Schriften zu studieren und wurde überzeugter Marxist. 1927 trat er dem Verband Sozialistischer Mittelschüler bei und wirkte in der Agitpropgruppe „Blaue Blusen“ mit. Da in der Familie Russisch, Französisch und Deutsch gesprochen wurde, entwickelte Soyfer schnell ein Gespür und eine Vorliebe für Sprache und Sprachspiele. 1929 wurde er Mitglied des Politischen Kabaretts der Sozialdemokraten. Dort sammelte er erste Erfahrungen im szenischen Schreiben. Ab Dezember 1931 erschienen wöchentlich politische Satiren von Soyfer in der Arbeiter-Zeitung und in der sozialdemokratischen Wochenschrift Der Kuckuck. Ebenfalls verfasste er zwei Artikel für die Politische Bühne. Darin forderte er eine Politisierung des Theaters und das Abschaffen bloßer Ablenkung und Unterhaltung. In dieser Hinsicht war er dem epischen Theater von Bertolt Brecht sehr nahe.
Nach den Februarkämpfen 1934 trat er der illegalen KPÖ bei, verfasst Flugblätter und begann seine Arbeit an seinem Roman So starb eine Partei. Dieser Roman, der nur in einem Fragment erhalten ist, war eine Abrechnung mit der Politik der österreichischen Sozialdemokratie, deren Politik in die Niederlage des Februar 1934 geführt hat. 1935 lernte Soyfer über Hans Weigel Leon Askin (Leo Askenasy) kennen, der als Schauspieler und Regisseur am Wiener Theater ABC tätig war, wo auch die meisten von Soyfers Stücken aufgeführt wurden.
1937 wurde Soyfer durch eine Verwechslung mit einem gewissen Seidel (eigentlich Franz Marek, führender Funktionär der Kommunistischen Partei) festgenommen. Nachdem sich herausstellte, dass gegen Soyfer selbst mit seinen kritischen Stücken genug belastendes Material vorlag, wurde er für drei Monate inhaftiert. Am 17. Februar 1938 wurde er im Zuge einer Amnestie für „Politische“ entlassen. Lediglich 26 Tage befand er sich daraufhin in Freiheit. Am 13. März 1938 – am Tag nach dem Anschluss – wurde er in Gargellen beim Versuch, mit Skiern in die rettende Schweiz zu kommen, von österreichischen Beamten festgenommen.
Zuerst kam er in den Gemeindekotter in St. Gallenkirch, nach Bludenz. Am 16. März 1938 wurde er vor das Landesgericht Feldkirch gebracht, obwohl dessen Vereidigung auf Hitler erst am 18. März 1938 erfolgte. Am 23. Juni 1938 wurde er ins KZ Dachau transportiert, im Herbst ins KZ Buchenwald, hier starb er am 16. Februar 1939 an Typhus.
1968 wurde die Jura-Soyfer-Gasse in Wien-Favoriten nach ihm benannt.
Werke[Bearbeiten]
Soyfer veröffentlichte ab Anfang 1932 bis 1934 in der Arbeiter-Zeitung (AZ) regelmäßig Gedichte, die sich mit der aktuellen politischen Lage befassten. Nach seiner Deutschland-Reise im Sommer 1932[2] schrieb er auch immer wieder gegen den Nationalsozialismus an, wobei seine Lyrik sowohl Aufruf zur Wachsamkeit und Gegenwehr, als auch Satire und Verharmlosung des politischen Gegners darstellte. Ab der Errichtung des Ständestaates 1934 fand Soyfer erschwerte Publikationsbedingungen vor, erst 1935 schrieb er wieder für die Sonntagsausgabe des Wiener Tag. Des weiteren sind einige Lieder und Gedichte in seine Stücke integriert, dazu zählen unter anderem die Moritat im Paradies in Der Lechner Edi schaut ins Paradies, das Vagabundenlied in Astoria oder die Ballade der Drei in Broadway Melodie 1492.
Soyfers erstes Stück Der Weltuntergang oder Die Welt steht auf kein’ Fall mehr lang wurde im Frühsommer 1936 uraufgeführt und bereits am 11. Juli 1936 wieder abgesetzt. Es zeigt die Menschheit vor der Apokalypse, der Zerstörung der Welt durch einen Kometen – die gewaltsame Unterdrückung revoltierender Massen und die Verblendung, in der die Menschen auf den Weltuntergang warten, werden dargestellt. Der Komet schließlich bringt es nicht übers Herz, die Erde zu zerstören, was dem Stück einen positiven Ausgang beschert, gleichzeitig aber auch die folgenlose Unverbesserlichkeit und Dummheit der Menschheit betont. Der Untertitel ist eine Anspielung auf das Kometenlied in Johann Nepomuk Nestroys Stück Lumpazivagabundus.
Das zweite Stück Der Lechner Edi schaut ins Paradies, welches von 6. Oktober 1936 bis 6. Jänner 1937 in der Literatur am Naschmarkt gespielt wurde, zeigt einen Arbeitslosen, der sich mit Hilfe einer Zeitmaschine aufmacht, den Schuldigen an seinem Elend in der Vergangenheit zu finden. Schließlich entlarvt er die Erfindung des Menschen als Schuldigen. Dennoch endet das Stück mit einer Aufforderung des Menschen an den Menschen zur Entscheidung, auch zur politischen. Soyfer vollbringt hier den Sprung vom Pathos zum kabarettistischen Element, der politischen Kritik.
In seinem dritten Stück Astoria problematisierte Soyfer den Vaterland-Begriff, der in Österreich seit 1918 grassierte. Astoria ist ein fiktives Land, an das sich im Stück die Hoffnungen und Sehnsüchte der Protagonisten klammern. Ihre Träume werden immer wieder durch die Unmöglichkeit der Umsetzung zerstört. Dies wird am Ende des Stückes deutlich durch ein Loblied, das die Darsteller auf den Ort singen, während sie tatsächlich ins Gefängnis abgeführt werden.
1937 schrieb Soyfer das Stück Vineta. Dort entfernt er sich von allen Traditionen des Volksstücks und zeigt eine Absurdität von Handlung und Sprache, die unweigerlich dem Abgrund und der Vernichtung entgegensteuert. Thematisiert werden der Protest gegen Umstände, die als unveränderlich angesehen werden, und das „Nicht-wissen-Wollen“. Vineta ist eine Warnung vor dem Krieg und vor Illusionen, die erzeugt werden, um Menschen zu unterdrücken.
Broadway Melodie 1492 schrieb Soyfer ebenfalls 1937 für das Theater ABC. Es ist eine Adaption des Stückes Kolumbus von Kurt Tucholsky und Walter Hasenclever. Soyfer übernimmt die Satire auf den Klerus und die Hofgesellschaft, seine politische Gesellschaftskritik fällt allerdings weitaus radikaler aus. Durch die Perspektive aus der Unterschicht stellt Broadway Melodie 1492 ein klassisches Volksstück dar, in dem deutlich wird, dass die unteren Gesellschaftsschichten der herrschenden Klasse überlegen sind oder zumindest sein sollten.
3 weitere Szenen sind außerdem erhalten. In der Geschichtsstunde im Jahre 2035 befragt ein Lehrer seine SchülerInnen über das „Neo-Mittelalter“ (das Wien der 1930er-Jahre). Die Zukunftsvision stellt Soyfers eigene Zeit als barbarisch und rückwärtsgewandt dar, so kann etwa ein Schüler über das Kulturleben „Nix“ sagen, worauf der Professor mit „Sehr gut setzen“ antwortet. Die Bilder um einen Würstelwagen aus dem Jahr 1937 lassen zwei Wiener über die politische Lage Europas philosophieren, allerdings indem sie sich über den Würstelwagen unterhalten, Soyfer benutzt dazu die Zweideutigkeit des Wiener Dialekts. Der treueste Bürger Bagdads, aufgeführt Ende 1937, ist eine Satire auf den österreichischen Ständestaat und seine Kleinkariertheit.
Darüber hinaus schrieb Soyfer 2 „Proletarische Feiern“ mit den Titeln Christbaum der Menschheit – Eine proletarische Weihnachtsfeier und König 1933 ist tot – Es lebe König 1934.
Während seiner Inhaftierung 1937/38 begann Soyfer, ein weiteres Stück zu schreiben, das von der Person Adolf Hitler handeln sollte. Von diesen Entwürfen ist nichts erhalten. Weitere 8 Szenen und Stücke sind nicht erhalten oder bisher nicht aufgefunden[3]
Im KZ Dachau schrieb Soyfer zusammen mit dem Komponisten Herbert Zipper das bekannte Dachau-Lied mit dem Refrain:
„Doch wir haben die Losung von Dachau gelernt,
Und wir wurden stahlhart dabei.
Bleib ein Mensch, Kamerad,
Sei ein Mann, Kamerad,
Mach ganze Arbeit, pack an, Kamerad:
Denn Arbeit, denn Arbeit macht frei,
Denn Arbeit, denn Arbeit macht frei!“
Bedeutung[Bearbeiten]
Jura Soyfer gehört zu den wenigen österreichischen Autoren, die in mehr als 30 Sprachen übersetzt wurden. Das Anliegen Jura Soyfers war es, im Theater keine vollständigen Lösungen oder Ergebnisse zu präsentieren; für ihn konnten die dargestellten Probleme nur im wirklichen Leben, also im real existierenden Protest, gelöst werden. Seine Stücke zerstören Illusionen und rufen dazu auf, die Gesellschaft, wie sie ist, zu verändern. Er selbst betrachtete sie als Mittel zur Propaganda, direkt bezogen auf die Zeit, in der er lebte. Erst 1974 wurden Soyfers Stücke gesammelt veröffentlicht, nachdem sich ehemalige Mitglieder der englischen Exilorganisation „Young Austria“ darum bemüht hatten. Seine Werke wurden infolgedessen aus ihrem Kontext gerissen und unter anderem in der DDR als dort gültige, zeitlose Gesellschaftskritik aufgeführt. 1988 wurde in Wien die Jura Soyfer-Gesellschaft gegründet.
Texte von Jura Soyfer wurden von Georg Herrnstadt und Willi Resetarits (Schmetterlinge – Verdrängte Jahre) sowie Sabina Hank (CD Abendlieder) vertont.
Schriften[Bearbeiten]
·    Werkausgabe. Hg. Horst Jarka. Deuticke, Wien 2002.
o    1: Zwischenrufe links. Lyrik. ISBN 3-216-30658-5.
o    2: Auf uns kommt’s an. Szenen und Stücke. ISBN 3-216-30659-3.
o    3: So starb eine Partei. Prosa. ISBN 3-216-30660-7.
o    4: Sturmzeit. Briefe 1931–1939. ISBN 3-216-30661-5.
·    Das Gesamtwerk. Hg. Horst Jarka. Europa, Wien 1980, ISBN 3-203-50741-2.
·    Vom Paradies und Weltuntergang. Hg. Otto Tausig. Wien 1947, erweiterte Auflage Berlin 1962.
·    Die Ordnung schuf der liebe Gott. Eine Auswahl. Hg. Werner Martin. Reclam, Leipzig 1979 (darin: So starb eine Partei ein bis dahin unveröff. Romanfragment, S. 225 – 376) Mit 22 Abb. von Soyfer sowie über die Februarkämpfe 1934.
Literatur[Bearbeiten]
·    Horst Jarka: Jura Soyfer. Leben, Werk, Zeit. Löcker, Wien 1987.
·    Gerhard Scheit: Theater und revolutionärer Humanismus. Eine Studie zu Jura Soyfer. Vlg. für Gesellschaftskritik, Wien 1988.
·    Herbert Arlt & Evelyn Deutsch-Schreiner (Hgg.): Jura Soyfer und Theater. Peter Lang, Frankfurt 1992.
·    Jürgen Doll: Theater im Roten Wien. Vom sozialdemokratischen Agitprop zum dialektischen Theater Jura Soyfers. Böhlau, Wien 1996.
·    Kay Weniger: Zwischen Bühne und Baracke. Lexikon der verfolgten Theater-, Film- und Musikkünstler 1933 bis 1945. Metropol, Berlin 2008, ISBN 978-3-938690-10-9, S. 318f.
·    Peter Langmann: Sozialismus und Literatur. Jura Soyfer. Studien zu einem österreichischen Schriftsteller der Zwischenkriegszeit. Hain Verlag, Frankfurt a. M. 1986.
·    Herbert Arlt [Hrsg.]: Jura Soyfer. Edition 2012. Jura Soyfer Gesellschaft, Wien 2012.
·    Katharina Bauer, Julia Bruckner, Maria Dalhoff, Wolfgang Guttmann, Susita Fink, Sarah Kanawin, Alexander Karpisek, Felix Kohlmeister, Evita Deborah Komp, Tiffany Kudrass, Veronika Madudova, Thomas Ochs, Carina Pilko, Theresa Prammer, Ruth Magdalena Schmid, Karin Sedlak, Christian Simon, Christina Steinscherer, Anna Storchenegger, Anja Strejcek, Michael Stütz, Christian Swoboda, Jasmin Sarah Zamani – ein Studierendenkollektiv (Hg., Beiträge) unter der Leitung von Gabriele C. Pfeiffer: Jura Soyfer, ein Studi(en) Projekt am tfm. Entstanden im Rahmen der LV: « Jura Soyfer (1912-1939) – Theater- und Lebensdramen », am tfm | Institut für Theater-, Film- und Medienwissenschaft der Universität Wien, SoSe 2009 und WS 2009/10. Gedruckt: St. Stefan im Lavanttal 2010. Online bei theaterfink.at (PDF; 2,4 MB)
Gedenken[Bearbeiten]
 
 
Grabstein
Am Wohnhaus Wien 9., Kinderspitalgasse 10, befindet sich eine Gedenktafel, die daran erinnert, dass Jura Soyfer 1931–1935 hier gewohnt hat.
Weblinks[Bearbeiten]
·    Literatur von und über Jura Soyfer im Katalog der Deutschen Nationalbibliothek
·    http://www.soyfer.at/ Jura Soyfer-Gesellschaft
·    http://www.askin.at/audio/Kometensong.mp3 Leon Askin über Jura Soyfer
·    http://www.lettertothestars.at/die_holocaust_dokumentation/doew/disketten/kapitel_iv/k_04.html (Version vom 10. Oktober 2007 im Internet Archive)
·    Radio FRO Linz: Caspar Einem liest Jura Soyfer, Lesung des Romanfragements So starb eine Partei, Download als mp3 möglich
·    Ernst Antoni: Bleib ein Mensch, Kamerad. Erinnerung an den österreichischen Dichter Jura Soyfer in antifa 11-12/2012
Einzelnachweise[Bearbeiten]
1.    ↑ Schriftsteller des österreichischen Widerstands Vor 100 Jahren wurde Jura Soyfer geboren, Porträt von Regina Kusch im Deutschlandfunk vom 8. Dezember 2012
2.    ↑ Peter Langmann: Sozialismus und Literatur. Jura Soyfer. Studien zu einem österreichischen Schriftsteller der Zwischenkriegszeit. Hain Verlag, Frankfurt a. M. 1986. S. 26.
3.    ↑ Herbert Arlt [Hrsg.]: Jura Soyfer. Edition 2012. Band 1: Dramatik. Jura Soyfer Gesellschaft, Wien 2012. S. 359.
Normdaten (Person): GND: 118822896 (PICA, AKS) | LCCN: n81047372 | VIAF: 27227275 | Wikipedia-Personensuche
Personendaten
NAME    Soyfer, Jura
KURZBESCHREIBUNG    österreichischer Schriftsteller
GEBURTSDATUM    8. Dezember 1912
GEBURTSORT    Charkow, Russisches Kaiserreich
STERBEDATUM    16. Februar 1939
STERBEORT    KZ Buchenwald
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