DORS, L’ENFANT, DORS
Schlaf, Kindlein, schlaf
Mélodie : Schlaf, Kindlein, schlaf
1. Dors, l’enfant, dors !
Le père puise l’eau ,
La mère agite l’arbrisseau,
Un rêve en tombera bientôt.
Dors, l’enfant, dors !
2. Dors, l’enfant, dors !
Au ciel vont les moutons.
Les astres sont leurs compagnons,
La lune veille à l’horizon.
Dors, l’enfant, dors !
3. Dors, l’enfant, dors !
L’enfant Jésus, l’Agneau,
Qui meurt sur une croix très haut,
Pour nous des cieux revient bientôt.
Dors, l’enfant, dors !
4. Dors, l’enfant, dors !
Je t’offre un beau moutons
Avec de jolis clochetons,
Un beau collier et trois boutons.
Dors, l’enfant, dors !
5. Dors, l’enfant, dors !
Ne fais pas le bélier,
Sinon vient le chien du berger
Et mord l’enfant qui veut sauter !
Dors, l’enfant, dors !
6. Dors, l’enfant, dors !
Va-t-en, le chien grognon,
Va-t-en et garde tes moutons,
N’éveille pas mon beau garçon.
Dors, l’enfant, dors !
Texte Schlaf, Kindlein, schlaf
1e strophe 1611
texte entier : Des Knaben Wunderhorn III 1808
fr. : Yves Kéler 14.12.2012 Bischwiller
Mélodie Maikäfer flieg
Johann Friedrich Reichhardt 1781
reprise pour Schlaf, Kindlein, schlaf 19e Siècle
Le texte
Le texte le plus ancien a une strophe et date de 1611. Dans la forme en 6 strophes actuelle il apparaît dans « Des Knaben Wunderhorn » en 1808. Le chant a des racines dans « Maikäfer, flieg », un chant que certains font remonter à la guerre de Trente ans, et dont le texte dit :
« Maikäfer, flieg, Hanneton, vole,
Der Vater ist im Krieg, Papa est la guerre
Mutter ist im Hungerland, Maman est au pays de la faim,
Pomerland ist ausgebrannt. La Poméranie est incendiée ;
Maikäfer, flieg. Hanneton, vole »
Les deux chants sont très connus en Allemagne depuis le 19e Siècle, et ont eu un emploi croisé. En effet, la mélodie employée pour « Schlaf, Kindlein, schlaf » est en fait celle de « Maikäfer, flieg », que Friedrich Reichhardt avait composée en 1781.
Le texte a de nombreuses variantes. Franz Magnus Böhme en 1897 en comptait 36.
Texte original
Textfassung in „Des Knaben Wunderhorn“
Schlaf, Kindlein, schlaf,
Der Vater hüt die Schaf,
Die Mutter schüttelts Bäumelein,
Da fällt herab ein Träumelein.
Schlaf, Kindlein, schlaf!
Schlaf, Kindlein, schlaf,
Am Himmel ziehn die Schaf,
Die Sternlein sind die Lämmerlein,
Der Mond, der ist das Schäferlein,
Schlaf, Kindlein, schlaf!
Schlaf, Kindlein, schlaf,
Christkindlein hat ein Schaf,
Ist selbst das liebe Gotteslamm,
Das um uns all zu Tode kam,
Schlaf, Kindlein, schlaf.
Schlaf, Kindlein, schlaf,
so schenk ich dir ein Schaf
Mit einer goldnen Schelle fein,
Das soll dein Spielgeselle sein,
Schlaf, Kindlein, schlaf!
Schlaf, Kindlein, schlaf,
und blök nicht wie ein Schaf,
Sonst kömmt des Schäfers Hündelein
Und beißt mein böses Kindelein,
Schlaf, Kindlein, schlaf.
Schlaf, Kindlein, schlaf,
Geh fort und hüt die Schaf,
Geh fort, du schwarzes Hündelein,
Und weck nur nicht mein Kindelein,
Schlaf, Kindlein, schlaf.[2]