A SON ENCLUME, UN FORGERON
Am Amboss steht der alte Schmied
Konrad Ferdinand Meyer, 1825-1898
1. A son enclume, un forgeron
Frappe, en sa bouche une chanson.
Auprès de lui brûle un grand feu,
Tout rouge et or, il est heureux.
« Trois coups ! mon Dieu, je vais férir :
Deux pour maudire, un pour bénir !
Au Diable va mon premier coup,
Pour que le welche ait le dessous !
Mon second va à l’ennemi,
Pour qu’il retourne enfin chez lui.
Pour l’Allemagne, dernier coup :
Il sonne clair, bien à mon goût ! »
A son enclume, un forgeron
Frappe, en sa bouche une chanson.
Texte Am Amboss steht der alte Schmied
Konrad Ferdinand Meyer 1825-1898
dans Auswahl Deutscher Gedichte im Anschluss an
die Geschichte der deutschen National Literatur
von Professor Dr. Hermann Kluge,12. ,
verbesserte und vermehrte Auflage
mit zahlreichen Porträts in Holzschnitt
Altenburg, Verlag Oskar Bonde, 1908, page 379
fr. : Yves Kéler, 15.7.2011, Bischwiller