ALLEZ, HUSSARD, CHEVAUCHE !
Husaren müssen reiten
Hoffmann von Fallersleben 1831
1. Allez, hussard, chevauche,
Traverse ville et champs,
Vas-y, hussard, cravache,
Fonce, la latte en avant !
Perdrions-nous confiance
Sans argent et sans pain ?
Non, les hussards s’élancent
Vers la mort, sans un frein.
2. Les cors et les trompettes
Déblatèrent leurs sons,
Obusiers et marmites
Envoient mitraille et plomb.
Qui donc pourrait nous perdre,
Quand, hurrah !, nous courons ?
Il faut mourir ou vaincre :
A cela nous servons !
Texte Husaren müssen reiten 1831
Hoffmann von Fallersleben 1798-1874
dans Auswahl Deutscher Gedichte für höhere Schulen,
Theodor Echtermeyer, 34. Auflage 1903 (1. 1836),
978 Seiten, Halle, Verlag des Waisenhauses, page 209
fr. : Yves Kéler 6.12.10
FALLERSLEBEN, August Heinrich Hoffmann von, né le 2 avril 1798 à Fallersleben (près de Lüneburg dans le Hanovre), de 1830 à 1843 professeur de langue et de littérature allemandes à Breslau (Silésie), vécut, démis de sa fonction, en divers lieux, jusqu’à ce qu’il fut appelé par duc de Ratibor (Ratibor-Corvey, branche des Hohenlohe, en Silésie), comme bibliothécaire à Corvey en Westphalie, où il mourut le 19 janvier 1874.
Texte original
1. Husaren müssen reiten
Überall durch Stadt und Land,
Husaren müssen streiten
Mit dem Pallasch in der Hand.
Wie könnten wir verzagen
Ohne Geld und ohne Brot ?
Husaren müssen jagen
Frohen Mutes in den Tod.
2. Trompeten und Posaunen
Schmettern uns süss und fein,
Haubitzen und Kartaunen
Brummen lustig zwischen drein.
Wie könnten wir verderben
Treu unserm Feldgeschei ?
Nur siegen oder sterben !
Kamerad, es bleibt dabei !