MISSIONS
MINISTERE PASTORAL
ORDINATION
MON AME CHANTE LE SEIGNEUR N° 22
Composition
Mélodie : Le Sauveur est ressuscité, Alléluia ! l’enfer succombe
1. Mon âme chante le Seigneur
Et dans mon coeur la joie éclate. *
Alléluia, Alléluia !
Car il m’a pris pour serviteur
Et vers les autres me mandate. *
Alléluia, Alléluia, Alléluia !
2. Il m’a comblé de son amour
Pour qu’avec eux je le partage,
Alléluia, Alléluia !
Que son salut en chaque jour
Devienne aussi leur héritage.
Alléluia, Alléluia, Alléluia !
3. Par son Fils il veut préparer
Un merveilleux repas de noces.
Alléluia, Alléluia !
Il doit pour cela séparer
Brebis et rudes boucs féroces ;
Alléluia, Alléluia, Alléluia !
4. Notre tâche est de rassembler
Le plus grand nombre de convives.
Alléluia, Alléluia !
Puis de les faire ressembler
A Christ, la source des eaux vives.
Alléluia, Alléluia, Alléluia !
5. Le festin ne peut commencer
Qu’au moment où la salle est pleine.
Alléluia, Alléluia !
Vite ! il nous nous dépêcher,
Ne ménageons pas notre peine.
Alléluia, Alléluia, Alléluia !
6. Lorsque le Seigneur reviendra
Nous prendre pour la grande fête,
Alléluia, Alléluia !
Personne alors ne l’attendra :
Il faut que l’épousée soit prête !
Alléluia, Alléluia, Alléluia !
7. Empressons-nous donc d’annoncer
A toute chair son Evangile,
Alléluia, Alléluia !
Chez les croyants de renforcer
Cette espérance encor fragile.
Alléluia, Alléluia, Alléluia !
Texte Mon âme chante le Seigneur
Pierre Lutz, janvier 2006
Mélodie Le Sauveur est ressuscité,
Alléluia ! l’enfer succombe
Cologne 1623
LP 147
Le Seigneur est ressuscité ,
Alléluia ! la mort succombe
NCTC 204, ARC 473, ALL 14/02
* Piere Lutz avait écrit ici : « Et dans mon coeur tout n’est que joi-e », puis « Et vers les autres il m’envoi-e. » il est difficile aujourd’hui de faire chanter la diphtongue « oi-e .» Je propose de changer la rime, et d’écrire « éclate » et mandate. »
Le texte
Pierre Lutz a composé là un cantique sur le ministère pastoral.
Il remercie d’abord Dieu, appelé « Seigneur », de l’avoir appelé au ministère. Pour cela, il emploie le début du « Magnificat » de Luc 1/45-55 et se présente comme « l’humble serviteur » que Dieu a regardé avec miséricorde. La 1ère et la 2e strophe développent ce motif, mais à la 2e, le « partage » de l’annonce et de l’appel de Dieu est signalé.
A partir de la 3e strophe, il passe à la parabole du festin de Matthieu 22/1, tout en faisant référence au jugement des nations, Matthieu 25/31-46, dans la séparation des brebis d’avec les boucs. Le pasteur devient un des serviteurs du roi, qui doit contraindre les gens à entrer dans la salle du festin.
A la strophe 6, la référence est la parabole des Vierges sages et folles de Matthieu 25/1-13.
La 7e strophe est la conclusion : « Empressons-nous d’annoncer A toute chair son Evangile. »
L’intérêt de ce chant est cette combinaison du Magnificat et des 3 paraboles
La mélodie
Elle provient du célèbre livre de cantiques catholique de Cologne, qui contient plusieurs mélodies employées par des auteurs protestants.