AVENT
COMMENT, CELESTE MAÎTRE , ME FAUT-IL T’ACCUEILLIR ?
Wie soll ich dich empfangen
Georges Pfalzgraf Mélodie : Wie soll ich dich empfangen
Comment te reconnaître
1. Comment, céleste Maître,
Me faut-il t’accueillir,
Toi qui partout fais naître
Un vif et saint désir ?
Jésus, que dans mon âme
Se lève un jour nouveau,
Et que mon cœur s’enflamme
Pour toi, comme un flambeau !
2. Sion couvrit ta route
De branches de palmier ;
Mes psaumes s’y ajoutent,
Mes chants pour t’acclamer !
Que tout en moi fleurisse
Sans cesse en ton honneur ;
Que de mon cœur jaillissent
Des chants pour toi, Seigneur !
3. Plongé dans les ténèbres,
Qu’étais-je alors sans toi ?
Tu m’apportas ton aide,
Tu me remplis de joie !
J’étais loin du Royaume
Où resplendit ta paix :
Tu vins, Sauveur de l’Homme,
Et m’en ouvris l’accès !
4. J’étais lié de chaînes,
Tu vins m’en délivrer.
J’allais subir ma peine,
Tu viens m’en libérer.
Tu m’offres pour couronne
Ta grâce et ton amour.
Ces biens que tu nous donnes
Subsisteront toujours.
5. Venu d’auprès du Père,
Poussé par ton amour,
Tu marches vers tes frères,
Pour leur porter secours.
Ton cœur plein de tendresse,
Emu de compassion,
Les voit dans la détresse
Et veut leur guérison.
6. Peuple abattu et triste,
Inscris-le dans ton cœur,
Et sache qu’il persiste
A faire ton bonheur.
Il frappe à notre porte,
Il frappe et il attend,
Et son amour exhorte :
» Ouvrez-moi promptement ! «
7. Inutile est la peine
Qui cherche à le forcer,
Car toute force est vaine
Et ne peut l’attirer !
Il vient par sa tendresse,
Selon sa volonté,
Et chasse la tristesse,
La peur et le péché.
8. Si vos nombreuses fautes
Vous sont un lourd fardeau,
Sachez que Christ les ôte,
Qu’il est le saint Agneau :
Il vient pour les coupables,
Il vient pour les sauver
Et leur dresse une table
Parmi les héritiers !
9. Que peuvent la malice
Et le cri des puissants ?
Rien ! le Seigneur disperse
Leur force en un instant !
Il vient en Roi de gloire
Et son bras infini
Remporte la victoire
Sur tous ses ennemis.
10. Il vient juger le monde,
Les morts et les vivants.
Tous lui devront des comptes,
Les bons et les méchants.
Oh ! viens, soleil céleste,
Nous prendre auprès de toi,
Et nous vivrons sans cesse
Dans l’éternelle joie !
Texte : Wie soll ich dich empfangen
Paul Gerhardt, 1653
RA 17, EG 11
fr. : Georges Pfalzgraf, 1979,1981
Mélodie: Wie soll ich dich empfangen,
Johann Crüger, 1653
RA 17, EG 11
fr. : Saint envoyé du Père LP 98
Comment te reconnaître
NCTC 161, ARC 311