TE DEUM
LOUANGE
NOUS TE LOUONS DANS TA GRANDEUR IMMENSE to
( Titre ancien : Tout pénétrés de ta grandeur immense )
appelé auyssi : Te Deum de Montbéliard
Berlin 1766, Cantiques Spirituels Strasbourg 1841
A. Louange de Dieu, le Créateur
1. Nous te louons dans ta grandeur immense, laudamus I+II
Nous t’acclamons, pleins de reconnaissance, confitemur
Nous t’adorons, Père éternel et Roi, Patrem aeternum
Te glorifions du cœur et de la voix. veneratur
2. Le monde entier, ton merveilleux ouvrage I
Le monde entier te rend un humble hommage,
La mer les cieux, sans se lasser jamais, II
Chantent ta gloire, annoncent tes hauts faits.
3. Les chérubins, les séraphins, les anges, I+II
Font résonner leurs divines louanges,
En proclamant dans leur chant solennel :
Saint, disent-ils, Saint, Saint est l’Eternel !
B. Louange de Dieu, le Sauveur
4. Tout ce qui germe et tout ce qui respire, I
Tout est soumis aux lois de ton empire,
Ton nom est grand, on l’adore en tous lieux, II
Il remplit seul et la terre et les cieux.
5. A toi grand Dieu la gloire et la puissance, I + II
L’honneur, l’empire et la magnificence ;
Au Christ, ton Fils, l’Unique Rédempteur,
A l’Esprit saint, le grand Consolateur.
C. Louange du Christ, le Rédempteur
6. O Jésus-Christ, Seigneur incomparable, I
Tu as voulu nous devenir semblable :
L’humble Marie dans son sein t’a porté, II
Dans son corps tu pris notre humanité.
7. Dieu, Fils de Dieu, que l’univers révère, I
Qui règnes dans les cieux avec ton Père,
Toi, saint Sauveur, tu as brisé nos fers, II
Vaincu la mort, désarmé les enfers.
8. Quand tu viendras juger la terre entière I+II
Environné de gloire et de lumière
Accorde-nous ta grâce et ta bonté,
Car en ton sang tu nous as rachetés.
D. Prière au Christ, Roi et Sauveur
9. Tourne, ô Jésus, tourne ton doux visage, I
Sur nous ton peuple, nous ton héritage.
Ton sang a nous as lavé de nos péchés, II
Avec tes saints prends-nous dans ta clarté.
10 Protège-nous, et garde-nous de craindre. I
L’ardeur du mal qui pourrait ns atteindre.
Sois notre guide et conduis tous nos pas, II
Et fais, Seigneur, qu’ils ne s’égarent pas.
11. De nos péchés détourne ta justice ; I
Pardonne et garde-nous de l’injustice
Viens, tire l’affligé du mal pressant, II
Et prends pitié de ses yeux suppliants.
12. C’est en toi seul, en ta seule clémence, I+II
Que nous fondons toute notre espérance :
Celui, Seigneur, qui sur toi fondera
Tout son espoir, jamais ne périra.
E. Prière de bénédiction
13. O Roi des rois, ô majesté suprême, I+II
De qui les rois tiennent leur diadème,
Sur tes enfants veille au plus haut des cieux,
Bénis ton peuple et rends ses jours heureux.
Texte Tout pénétrés de ta grandeur immense
Anonyme
Berlin 1762,
Montbéliard 1841, dans une forme plus courte
LP 70
révision : Yves Kéler, 29.2.2012
Mélodie Tout pénétrés de ta grandeur immense
C.Kuhn 1841, Strasbourg
LP 70,
= Remplis d’amour et de reconnaissance
NCTC 264, ARC 245, ALL41/23
ou Dieu tout puissant , ô Seigneur adorable
Ps 8 Loys Bourgeois 1542
LP 5/Ps8, NCTC 8, ARC 8, ALL 8
RA alld 255, EG 271
= Mon cœur rempli des biens que Dieu m’envoie
Magnificat, de Bénédict Pictet 1705
LP 88, RA f 17 rouge
J’exalte Dieu et chante d’allégresses
NCTC 154, ARC 171, ALL 14/01
Le texte
Ce texte anonyme est signalé par LP 70 comme ayant paru dans « Cantiques spirituels » 1841 Strasbourg, recueil luthérien. Il est placé sur une mélodie de Kuhn. Ce texte est appelé aussi « Te Deum de Montbéliard », en tout cas dans certains livres publiés en France : il apparaît sous ce titre dans le « Recueil de Cantiques des Eglises évangéliques de France », Paris-Montbéliard-Strasbourg, 1923, qui est un recueil luthérien, au n° 2.
Mais on le trouve déjà dans un Psautier de Berlin en 1762 : « Les Psaumes / de David / en vers / Nouvelle édition : avec privilège / Compagnie du Consistoire / et de l’Ecole de charité / à Berlin / MDCCLXII, imprimé chez Chrétien Maurice VOGEL. » Le texte, sans indication d’auteur, donne 15 strophes : en plus des 14 habituelles, à la 4e est intercalé le texte suivant : « C’est le Dieu fort, aux combats il préside. / De leur succès sa volonté décide. : Rien ne résiste à son pouvoir divin, / il n’eût (sic) jamais ni limites, ni fin. » Cette strophe est-elle prévue pour les liturgies de l’armée prussienne, dont les Français formaient le Régiment des Gendarmes ? La mélodie est le Ps 8 ou Magnificat, dans la tradition réformée, et non celle de Kuhn, qui nous est familière. Que ce texte apparaisse ainsi à Berlin, n’exclut pas qu’il peut provenir de Montbéliard, qui était resté wurtembergeois jusqu’en 1801.
Le texte suit également le latin, moins directement que Pictet, et répartit le chant en 12 strophes, plus une treizième, qui forme une prière de bénédiction finale.
La mélodie
Ce texte peut être chanté sur deux mélodies, celle de Kuhn, qui nous est habituelle, et celle du Ps 8 = Magnificat. Cela permet de varier, soit d’un dimanche à un autre, soit à l’intérieur du même culte, si on emploie plusieurs parties du chant.
Texte original 1841
A. Louange de Dieu, le Créateur
1. Tout pénétrés de ta grandeur immense, I+II
Remplis d’amour et de reconnaissance,
Nous te louons, souverain Roi des rois,
Nous t’adorons du cœur et de la voix.
2. Le monde entier, ton merveilleux ouvrage I
Le monde entier te rend un humble hommage,
La mer les cieux, sans se lasser jamais, II
Chantent ta gloire, annoncent tes hauts faits.
3. Les chérubins, les séraphins, les anges, I+II
Font résonner leurs divines louanges,
Et, de concert, dans leur chant solennel,
Saint, disent-ils, Saint, Saint est l’Eternel !
B. Louange de Dieu, le Sauveur
4. Tout ce qui germe et tout ce qui respire, I
Tout est soumis aux lois de ton empire,
Ton nom est grand, on l’adore en tous lieux, II
Il remplit seul et la terre et les cieux.
5. A toi grand Dieu la gloire et la puissance, I + II
L’honneur, l’empire et la magnificence ;
A ton cher Fils, notre doux Rédempteur,
A l’Esprit saint, notre consolateur.
C. Louange du Christ, le Rédempteur
6. O Jésus-Christ, ô monarque adorable, I
Qui voulus bien te faire à nous semblable,
Qui, dans le sein d’une Vierge porté, II
Pour nous sauver pris notre humanité.
7. Dieu, Fils de Dieu, qu’en tous lieux on révère, I
Qui dans les cieux règnes avec ton Père,
Toi, grand Sauveur, qui, pour briser nos fers, II
Vainquis la mort, désarmas les enfers ;
8. Environné de gloire et de lumière, I+II
Quand tu viendras juger la terre entière,
Sois-nous propice alors par tes bontés,
A nous, Seigneur, par ton sang rachetés.
D. Prière au Christ, Roi et Sauveur
9. Tourne, grand Dieu, tourne ton doux visage, I
Sur ton cher peuple : il est ton héritage.
Puisque ton sang a lavé ses forfaits II
Avec tes saints rends-le heureux à jamais.
10. Daigne toujours nous garder, nous défendre I
De tant de maux qui pourraient nous surprendre.
Sois notre guide et conduis tous nos pas, II
Et fais, Seigneur, qu’ils ne s’égarent pas.
11. De nos péchés détourne ta justice ; I
Pardonne-nous et vois d’un œil propice
Les affligés qui, dans leurs maux pressants, II
Jettent vers toi des regards languissants.
12. C’est en toi seul, en ta seule clémence, I+II
Que nous fondons toute notre espérance :
L’homme, Seigneur, qui sur toi fondera
Tout son espoir, jamais ne périra.
E. Prière de bénédiction
13. O Roi des rois, ô majesté suprême, I+II
De qui les rois tiennent leur diadème,
Sur tes enfants veille du haut des cieux,
Bénis ton peuple et rends ses jours heureux.