FOI
OBEISSANCE
(O DIEU, CREE EN MOI PAR TA GRACE) t.
voir aussi sous le titre suivant :
EN MOI, MON DIEU, CREE PAR TA GRACE
Révision de LP 267 et Psalmodie morave 1846
Mélodie : O Dieu, crée en moi par ta grâce
O dass ich tausend Zungen hätte
Wer nur den lieben Gott lässt walten
(O Dieu, crée en moi par ta grâce)
1. En moi, mon Dieu, crée par ta grâce
Esprit docile et cœur nouveau.
Sur moi fais resplendir ta face,
Sois pour mon âme le flambeau.
Et fais qu’en entendant ta voix
Je suive constamment tes lois.
2. D’un œil aimant, dans ma détresse,
Regarde-moi avec faveur.
En moi j’éprouve la faiblesse :
Ne me rejette pas, Seigneur.
Que ton immense charité
Efface mon iniquité.
3. Je suis si faible sur la terre,
Je peux sans cesse m’égarer.
Seigneur, écoute ma prière,
Par ton Esprit viens m’éclairer.
Que ce fidèle conducteur
Me garde encore de l’erreur.
4. Mon Dieu, tu es ma providence,
J’accomplirai ta volonté.
Mais sous le poids de la souffrance
Pourvois à ma fragilité
Et soutiens-moi par ton Esprit :
Mon Dieu, ta grâce me suffit.
Texte O Dieu, crée en moi par ta grâce LP 267
Jésus, crée en moi par ta grâce Ps. Mor. 1846
Traducteur anonyme
Source : Cantiques spirituels de Strasbourg 1758
Psalmodies moraves 1846
rév. Yves Kéler, 30.10.2012
LP 267
Mélodie O dass ich tausend Zungen hätte
(Lied Johann Mentzer 1704 (1658-1734)
mélodie : bei Balthazar König 1738, 1790
EKG 238, RA 337, EG 330
fr. : Oh! Que n’ai-je la voix de l’ange
LP 79, deest NCTC, ARC, ALL
Mélodie Wer nur den lieben Gott Lässt walten
Georg Neumark 1641, 1657 (1621-1681)
RA 454, EG 369
fr. : Je te contemple, o splendeur sainte
LP 129
Splendeur et gloire sur la terre
NCTC 189, deest ARC, ALL 33/18
Seigneur, reçois, Seigneur pardonne
NCTC 270, ARC 407, ALL 43/04
Le texte
Le titre original de la traduction dans Ps. Mor. 1846 est « Jésus, crée en moi par ta grâce. » Selon LP, il est pris des Cantiques spirituels de Strasbourg 1758. Louange et Prière 267 a modifié l’incipit, pour adresser cette prière à Dieu. Aucun des trois livres récents : NCTC, ARC et ALL n’a repris ce chant. Il est vrai que son texte nécessite une révision importante.
La mélodie
Cette donnée dans LP est attribuée à J.H.Knecht 1752-1817. Il a dû en exister une autre, car LP signale que le chant remonte aux Cantiques spirituels de 1758, et qu’il serait une traduction d’un chant de Benjamin Schmolck de 1721.
Je propose d’employer « O dass ich tausend Zungen hätte », qui garde un ton joyeux au texte. « Wer nur den lieben Gott lässt walten », qu’on peut aussi employer, donne un caractère plus grave.
Texte original ?
Le texte ci-dessous, dont je n’ai pas trouvé l’auteur,
ne semble pas être l’original allemand
O Herr, gib meiner Seele Leben
Und zieh sie ganz in Dich hinein!
Du hast Dich für sie hingegeben
In unerhörte Todespein,
Damit sie Dir zu Deinem Ruhm
Verbleib ein ew’ges Eigentum.