QU’ILS SONT BEAUX SUR LES MONTAGNES (rév) Missions, Ordination, Envoi to

MISSIONS
ORDINATION
ENVOI D’UN PASTEUR OU AUTRE EN MISSION

                QU’ILS SONT BEAUX SUR LES MONTAGNES
                               ( Révision de LP 227 )

                Mélodie : Qu’ils sont beaux sur les montagnes 
                              = La voix du Christ vous appelle

1. Qu’ils sont beaux sur les montagnes
    Les pas de tes serviteurs,
    Qui parcourent les campagnes,
    Prêchant la grâce aux pécheurs !
    « Suis le Christ, marche et confesse
    Qu’il apporte le salut » :
    C’est l’appel que Dieu adresse
    Aux disciples de Jésus.

2. Jésus brise ainsi les chaînes
    De celui qui sert son Dieu.
    Dans la souffrance et la peine,
    Suit son exemple en tout lieu ;
    Il faut qu’en vivante offrande
    Il se donne à son Sauveur :
    Voilà ce que Dieu demande
    D’un fidèle serviteur.

3. Vous, témoins de cette grâce,
    Pour remplir le but divin,
    Allez donc de place en place
    Inviter au grand festin,
    Non les esprits susceptibles
    Ou les cœurs remplis d’orgueil,
    Mais les pécheurs misérables,
    Les exclus, devant le seuil.

4. A tous dites sur la terre
    Que Christ est leur guérison
    Et que sa mort salutaire
    Détruit le mortel poison.
    Annoncez aux cœurs timides,
    Aux pécheurs inquiets, brisés,
    Que Christ fait d’un cœur aride
    Un cœur de grâce arrosé !

5. A ceux qu’accable la peine, 
    Tremblant au seul nom de mort,
    A ceux qui, chargés de chaînes,
    Attendant un triste sort,
    Dites que Dieu, dans sa grâce,
    Donne son Fils aux pécheurs,
    Et que sa mort efficace
    Fait de lui lui leur grand Sauveur.   

          Texte           Qu’ils sont beaux sur les montagnes
                              Recueil Empaytaz 1824
                              LP 227, deest NCTC, ARC et ALL
                              rév : Yves Kéler, 10.4.2009

           Mélodie     Qu’ils sont beaux sur les montagnes
                              LP 227, deest NCTC, ARC et ALL
                              = La voix du Christ nous appelle
                              LP 414, deest NCTC, ARC et ALL

Le texte

        Empaytaz n’en donne pas l’auteur. Il sort probablement des milieux du Réveil en Suisse, dans la ligne du piétisme missionnaire voulant sauver les pécheurs de la mort. Il est basé sur Esaïe 52/7, où le messager « de bonnes nouvelles publie le salut, et dit à Sion : ton Dieu règne, …, il rachète Sion ». Aujourd’hui Dieu envoie des serviteurs chargés d’annoncer la nouvelle du salut en Christ, du rachat des péchés.

La strophe 1 rappelle Esaïe 52, et l’étend aux serviteurs d’aujourd’hui
La strophe 2 rappelle le sacrifice du Christ et l’étend à ses serviteurs
La strophe 3 rappelle la parabole du grand festin de Luc 14/16-24 et l’applique à l’invitation   
     des pécheurs et non des orgueilleux qui la rejettent.
La strophe 4 donne le contenu du message : le salut est en Christ
La strophe 5 prolonge en annonçant la grâce aux malheureux.

        Le texte original de la strophe 1, 2ème parte, est d’un style enthousiaste, qui ne passe plus aujourd’hui, vu que les pasteurs ont aussi des difficultés dans le ministère, que même l’enthousiasme ne peut vaincre ! J’ai modifié cette partie.

        O délici-euse vi-e                   D’un serviteur de Jésus,
        Qui pour son Maître s’oubli-e   En annonçant ses vertus !

        Le chant est un très bon résumé de la prédication de la grâce et du salut en Christ, et s’adapte bien à une ordination .

La mélodie

        La mélodie de ce chant est de J.G. Schicht (1753-1823), qui fut le second successeur de Bach comme cantor à Leipzig. Il a composé un recueil d’orgue de très bonne qualité, et des mélodies pour des chants, dont celle-ci. Cette mélodie est à la fois légère et allante, de caractère joyeux, et doit être interprétée ainsi : l’envoi d’un serviteur de Dieu est toujours un moment de joie pour l’Eglise. Il faut aussi se souvenir qu’en 1824 on est, à la fin du 18e et au début du 19e Siècle, dans une époque héroïque et conquérante, marquée par l’épopée révolutionnaire et impériale française, et par les Guerres de libération allemande de 1813-14. Ce climat retentit sur la pensée et les chants de l’Eglise.