MARIAGE
MEMORIAL DU MARIAGE
20e dim après la Trinité
SUR CES EPOUX, DU HAUT DU CIEL
Révision de LP 374
Mélodie : Wie schön leuchtet der Morgenstern
avant la bénédiction alld RA 307, EG 600
1. Sur ces époux, du haut du ciel, str 2
Jette aujourd’hui, Père éternel, Es wirke durch
Un regard favorable. dein fräftig Wort
Dieu riche en bénédictions, str 3:
Fais briller sur eux les rayons Giess deinen Frieden
De ta face adorable. auf das Haus
Accrois Leur foi !
Ta lumière, Divin Père, les éclaire ;
Garde-leur un cœur sincère !
après la bénédiction
2. Ils ont imploré ton saint nom ; str 4 :
Bénis, Seigneur, leur uni-on Lass unser Haus
Dans ton amour céleste. gegründet sein
Sur leur maison verse ta paix ; str 5:
Que ta grâce en mille bienfaits Gibst du uns irdisch
Sur eux se manifeste. ins Haus
Amen, Amen !
Toi leur guide, Viens, préside, sanctifie
Chacun des jours de leur vie !
Texte Sur ces époux, du haut du ciel
D’après : Ich und mein Haus
Philipp Spitta, RA307, EG 600
Anonyme
Recueil Confession d’Augsbourg Paris 1846
LP 374
rév : Yves Kéler, 1989
ABD 543, EG 600
Mélodie Wie schön leuchtet der Mogenstern
Philipp Nicolai 1599
RA 61, EG 70
fr. : Brillante étole du matin
LP 90, ALL 32/14
Oh ! quel éclat sur nos matins
NCTC 183, ARC 367, ALL 32/14
Le texte
C’est une composition anonyme, en deux strophes, faite à partir du chant de Gerhardt et de celui de Spitta. On retrouve des fragments de ces deux chants dans le texte français. Sa fonction était d’encadrer la bénédiction, d’après Confession d’Agsbourg 1850.
Ce texte remonte-t-il à une traduction plus longue à l’origine? On remarque que que la strophe 1 résume les strophes 2 et 3 de Spitta, de même la strophe française 2 résume les strophes 4 et 5 de l’allemand. Y avait-il initialement une strophe 1 et une strophe 6 ? Il faudrait chercher dans les archives du Recueil de 1850, si elles existent.
Pour le reste du commentaire, voir au chant précédent, N° 31.
La mélodie
La mélodie est celle du chant de Philipp Nicolai, 1599 : « Wie schön leuchtet der Morgenstern – Brillante étoile du matin. » Gerhardt a repris le titre du chant dans son incipit « Wie schön ist’s doch, Herr Jesu Christ ».
Le chant de Nicolai est devenu un cantique d’Epiphanie, décrivant le Christ dans sa splendeur, comme « Bräutigam », l’époux de l’âme. Or ce texte dérive du Psaume 45, qui est un Psaume de mariage royal de la maison de Juda, intégré dans le Psautier au même titre que les Psaumes d’intronisation royale, tels que le Ps 2, le 72 ou le 110. La mélodie de ce chant concorde donc pour les thèmes nuptiaux à ceux développés par Gerhardt dans le sien. Gerhardt a repris la splendeur et la joie de ce chant, et deux idées qui s’y trouvent : le Christ appelé « König – Roi », trois fois, et « Bräutigam – l’époux. » Le mot de « König – Roi » apparaît deux fois, strophe 7 et 8, mais l’idée royale plusieurs autres fois. Gerhardt ne reprend pas le mot de « Bäutiganm – l’époux », les mariés étant ici les « époux ». Mais tous les participants au culte du mariage connaissaient le chant de Nikolai par cœur et sentaient toutes les références.époux